Histoire vraie

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Histoire vraie

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Nos dernières histoires

 

Histoire de Manu

La mort de ma mère avait été mal vécue par mon père et par moi-même. Agée seulement de 40 ans, ma mère fut renversée par une voiture lorsqu'elle sortait de son bureau situé sur la rue Buffon, dans Paris. Malgré la multitude de personnes qui vit l'accident personne ne réussit à voir le numéro de la plaque d'immatriculation, ce qui rendait la tache très difficile pour la police de retrouver le chauffard qui tua ma mère. Le hasard allait faire que cette homme allait croisé mon chemin, il n'y que les montagnes qui ne se rencontrent pas. J'avais 12 ans quand le drame se produisit et il est évident que notre vie, celle de mon père et la mienne, ne fut plus du tout la même à partir de ce fatidique 8 avril 1995. Mon père devint beaucoup plus froid, distant et mystérieux, me laissant me seul face aux problèmes qui se posaient à moi. Grâce à Dieu, mon père gagnait bien sa vie comme libraire et son salaire nous permit de vivre correctement sans problème d'argent, cependant mon père avec un secret qui égayait ma curiosité. Bien évidemment je menais mon enquête et tentait avec plus ou moins de succès de savoir quel était ce fameux secret qui allait changer le cours de ma vie. Le travail dans une librairie demande beaucoup de sacrifice et surtout une dose extrême de passion qui faisait que plus d'une soirée, mon père rentrait tard, voir beaucoup trop tard pour un libraire. Notre relation de père et fils était très mouvementé, et je dirais même que nous n'avions pas de relation, car le dialogue entre nous était devenu impossible tant nos points de vue, et notre caractère s'opposaient diamétralement, malgré cela il s'agissait de mon père. J'ai beaucoup souffert et je souffre beaucoup aujourd'hui de ce manque de communication mais nous sommes arrivé à un tel point, que la marche n'est plus possible nous ne pouvons que nous séparés encore et encore, inlassablement. Je l'ignorais mais c'était mon père qui allait changer le courant de ma vie. Un soir, mon père invita un ami qui aimait jouer aux cartes et avait rendu mon père accroc à ce genre de jeux. Le bruit produit par les deux hommes m'empêchaient de dormir et me dérangeaient profondément mais malgré cela je réussis à trouver le sommeil, enfin je crus le trouver. Un curieux chuchotement arriva à mes oreilles après quelques heures, ou quelques minutes et les mots suivant causèrent en moi un terrible sursaut : « Cimetière des livres oubliés ». Je me réveillai en sueur, le cour battant à toute vitesse comme s'il allait exploser ou sortir de ma poitrine, j'étais terrifié : mais pourquoi ? Je n'avais pas de réponse, je n'avais aucune réponse, je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé cette nuit de juin de 1996, jusqu'au jour d'aujourd'hui quand mon père prononça à nouveau ces deux mots au téléphone : « Cimetière littéraire ». Durant toutes ces années, ce terrible moment resta au plus profond de moi, ignorant de quelle façon j'entendis ces mots, il était temps que j'y fasse la lumière. Mon père ne prononça pas un mot lorsqu'il entendit à son tour le « cimetière littéraire ». Son regard fut si glacial et profond que je pus en déduire aisément que le « cimetière littéraire » désignait donc son secret. Mon père me faisait peur car je n'avais jamais vu un regard si froid et si dur sur son visage comme s'il allait commettre l'irréparable, il est venu le temps que tu saches et que tu comprennes.


Malgré l'heure tardive, je sillonnais en compagnie de mon père les ruelles du Barrio Gotico de Barcelone, un quartier constamment bondé d'individu les plus étranges les uns des autres, jusqu'au moment ou mon père s'arrêta net devant une porte en bois qui me parut à l'époque gigantesque  et impénétrable, alors qu'une simple poignée accompagné d'un code, malgré tout, suffisaient à son ouverture. Juan Javier le gardien, dont le prénom ne me disait absolument rien ouvrit légèrement la porte et regarda froidement mon père qui lui répondit d'un mouvement de la tête, nous entrâmes dans cet endroit magique inconnu pour moi et sans doute, pour un grand nombre de barcelonais. Cet endroit semblait être une véritable bibliothèque en plein quartier gothique ignoré non seulement par moi mais également, comme j'allais m'en rendre compte plus tard, par tout Barcelone. Cet endroit n'avait été mentionné par aucune de me connaissances, aucun ami ne m'avait parlé de ce lieu si atypique, aucune carte touristique mentionnait l'existence d'un tel lieu, je venais de pénétrer dans un autre monde. Entouré d'humidité et de poussières, une quantité incalculable de livre apparaissait sous mes yeux, posés sur plusieurs rangées d'étagères, selon Juan Javier, 5000 livres oubliés par les catalans, et par le monde entier se trouvaient ici, attendant preneur et lecteur. Chacun d'entre eux avait une histoire, un vécu, et l'un d'entre eux allait changer le cours de mon existence, et cela à 23 ans. Juan Javier qui me regardait d'un air méfiant, et mon père s'asseyaient autour d'une table pour discuter, pendant que je jetais un coup d'oil. Pourquoi as tu amener ton fils ici ? c'est un endroit sacré et tu le sais Guillermo, personne en dehors de notre cercle doit être au courant de l'existence du cimetière. A nouveau, pour la troisième fois de ma vie ces mots venaient me rencontrer. Juan, mon fils est adulte, il est temps qu'il soit mis au courant, tu sais que notre cercle vieilli et que nous avons besoin de gens de confiance, mon fils est quelqu'un de fiable, ne commence pas avec tes fantômes. Je perdais non seulement le sens de l'orientation dans cet endroit si sombre et humide, mais je me perdais tout court. Subitement, Juan Javier se leva d'un trait et m'appela de sa voix rauque et profonde.


- Xavier, écoute bien ce que je vais te dire mon garçon, le « cimetière des livres oubliés » n'est pas un endroit quelconque. Ici tu pourras prendre un seul et seulement un seul livre, choisis le bien En aucune façon tu dois parler de cet endroit. De toute façon sache que je t'accepte ici uniquement parce que je connais ton père de longues dates, que sa soit clair jeune homme.

Je me rendais bien compte que cet homme, d'un age avancé parlait clairement et sans détour, je n'étais pas le bienvenu ici.

- De nombreux livres se perdent dans  la poussière et l'ombre, ils n'attendent rien d'autre que d'être lu et découvert. Choisis un livre parmi ces étagères, mais aies à l'esprit que le livre désigné sera le tien et t'appartiendra. En aucune façon tu devras t'en séparer, et bien évidemment comme tu l'as entendu, ne parles à personne du cimetière. Juan Javier, Julian, moi et toi maintenant constituons le cercle protecteur de cet endroit.


Le lendemain matin après une courte nuit, je tenais entre mes mains le livre choisi la veille au « cimetière des livres oubliés ». Le livre ne question attira mon regard de par l'étrange couleur de la couverture, une couleur difficile de définir, peut être jaune légèrement ocre. Le temps me manquait et je n'avais encore trouvé le temps pour lire « Sálvame » mais rien que le titre me donnait des frissons. Sans aucun doute, mon professeur de littérature aurait déjà réalisé une analyse poussée du titre et aurait pu en déduire des milliers d'informations. A vrai dire, le titre me faisait peur, c'était en parti pour cela que je l'avais choisi.
 

manu00741@hotmail.com

 

 

Histoire de Jessica

Tout à l'heure tu m'as dit que tu voulais me parler
tu mas dit que tu me quittais
qu' entre nous tout était terminé
à cet instant ma vie s'est arrêté
dans ma tête tout a chamboulé
de ma fenêtre je vais me jeter
ainsi je cesserai de pleurer
et je réussirai peut être à t'oublier
mon portable a sonné
à quoi bon m'appeler ?
laisse moi me tuer
laisse moi s'il te plait
ça y est j'ai sauté
3 étages plus bas je suis retombée
je me suis alors relevée
et j'ai vu des ailes qui m' avaient poussé
lorsque tu m'as appelé
tu voulais me dire que ce n'était pas vrai
que c'était un jeu pour voir comment je réagirai
ma réaction c'est que je me suis tuée
et toute ta vie tu vas le regretter
car ce monde je l'ai quitté
et cela à tout jamais
 

 

 

Histoire de Gérard Bricout

Un ange nous a guidés.

Oui, c'est une histoire absolument vraie que vous le croyiez ou non!

C'était dans les années cinquante, nous revenions mes parents, mes trois frères et moi d'une visite à Lourdes, n'étant pourtant pas catholiques.

Élevé toute ma jeunesse au Maroc, jusqu'a âge de onze ans, nous n'avions aucune religion, sinon des arrières grands-parents juifs. Mais j'ai toujours été attiré par le côté spirituel. Un jour, alors que j'avais huit ans, dans la rue où j'habitais à Casablanca passa un "vieux habits". Il s'agissait en fait d'un vieil homme sillonnant les rues en criant; "vieux habits"! Il achetait et vendait des vieilleries qu'il transportait dans son sac de jute sur son dos. Un voisin adulte l'interpella et il vida son sac parterre. Il y avait de tout, objets divers, habits usés... mais un objet particulier retint mon attention, c'était une croix de bois avec le Christ d'environ quinze centimètres.

Cette croix me fit une forte impression, elle me fascinait. Lorsque le voisin eut fait son affaire, restant seul avec le "vieux habits", je saisis la croix et lui demanda; Combien?

Cinq francs me dit-il!

Attends-moi là lui répondis-je du haut de mes huit ans. Je couru chez moi, juste à côté et demandais cinq francs à ma mère pour acheter un "Coca-cola" lui dis-je. C'était d'ailleurs le prix d'un coca. Elle avait l'habitude de m'en payer un de temps en temps, tant il faisait chaud, et nous n'avions pas de frigo. Rassuré et heureux, je dévalais les escaliers, espérant que le vieil homme m'avait pris au sérieux. Il était toujours là, ayant rangé son sac. Je lui tendis la pièce et reçu en échange ma croix. J'étais vraiment heureux et la conserva durant de nombreuses années.

Elle ne voulait rien dire pour moi, mais c'était un objet précieux.

Mais bref, revenons à notre histoire.

Donc, revenant de Lourdes, nous étions maintenant à Sète et il commençait à faire nuit. Mon père chercha en vain un endroit où dormir, mais tout était complet dans cette ville, en plein mois août.

Mes parents décidèrent donc de pousser plus loin dans une prochaine ville moins touristique.

Nous étions tous fatigués par le voyage, la circulation et la chaleur de la journée et pressés de trouver un bon lit.

Il devait être entre neuf et dix heures du soir maintenant et sur cette route nationale, relativement droite, la circulation s'était réduite au minimum. Mon père poussait la voiture à vive allure, ayant peur de ne plus trouver d'hôtel ouvert.

Notre voiture, c'était une Simca "P60 avec moteur Rush", un modèle un peu plus poussé que les normales. Je regardais le compteur qui indiquait 160 et j'avoue que je ne me sentais pas en sécurité. Ma mère et mes trois frères s'étaient endormis lorsque aperçus devant la voiture, à une distance d'environ cinquante mètres, une forme humaine lumineuse.

J'essayais alors de bouger la tête à droite et à gauche puis de haut en bas afin de vérifier que ce n'était pas un reflet du tableau de bord dans la vitre, mais non, la forme demeurait toujours bien centrée devant la voiture. Ceci dura plus d'une heure, car j'eu le temps de réveiller tour à tour mes trois frères, dont deux plus âgés, et leur demander de se mettre à ma place et regarder s'ils voyaient comme moi cette forme lumineuse. Mais aucun ne la vit. Mon père conduisant ne la voyait pas non plus. Ma mère, réveillée par la discussion ne vit rien d'anormal. Tous se rendormirent et je restais à fixer cette forme jusqu'a m'endormir à mon tour.

Durant des années, je ne fis pas cas de cette aventure à personne. Aujourd'hui, quarante ans après, j'ai choisi une religion et m'efforce de vivre en bon chrétien. J'ai alors réfléchi à cette histoire et me suis dit combien le Seigneur a été bon de me rassurer ce jour-là, sur cette route nocturne et dangereuse, alors que j'avais peur, mon attention a été détournée tout au long du trajet par ce que j'appelle un ange qui a veillé sur nous tous!

 

 

       

 

Copyright © 2004, Les éditions Mélonic