Nouvelle de vie ou vécue

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Nouvelle de vie

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Nos dernières nouvelles

 

Nouvelle de Jean-Philippe Asselin

 

Le mari déchut

 

Il rentrait le soir d'une conférence  sur l'économie internationale , conférence donnée dans les quartiers chics de Mogadiscio.Il faisait frais et le vent laissait planer une brise tout aussi fraîche.

 

Son conjoint l'attendait , seul , dans le noir ,  devant le feu du foyer au gaz et devant les projections bleues du cadre écran marin.

 

Il ne bougeait pas il ne parlait pas.Voulant lui faire la surprise , il alla se doucher pour ressortir nu et propre de la salle de bain  afin d'entraîner son copain et lui faire l'amour avant de dormir.

 

Il arriva nu encore humide en sortant de la salle de bain ; son parfum de fleurs marines et exotiques laissait planer une douce brise.

 

Nu , à côté du fauteuil où était assis son mari , voyant alors la lumière bleue se reflèter sur ses fesses , il sentit tranquillement la main douce et viril de son conjoint lui caresser la jambe.

 

Dans un cri de frayeur il envisagea le visage qui se tourna alors vers lui ; de grand yeux noirs , vides  et brillant le fixait , une larme au cil , complètant ainsi cette vision horifiante.

 

" Tu le savais , tu le savais et tu continuait toujours " dit alors Steven , son mari.

 

Puis ses yeux se fermèrent et , dans la noirceur du salon , une couronne de lumière , celle des Saints , se dessina autour de la tête de Steven.

 

Une voix aussi tendre que l'ambiance lui dit alors "la beauté est aussi dans la fidélité et quand tu auras réfléchis à toute cette histoire demain tu comprendra ce qui a tué Steven , qui t'a parlé et pourquoi la religion est plus qu'une relique qu'on achète pour la décoration."

 

Il resta l'à , nu dans le noir et dans le salon.

 

FIN.

 

Jean-Philippe Asselin

Juillet 07.

 

 

Nouvelle de Jean-Philippe Asselin

 

Les contractuels.

 

Il écoutait la voix au téléphone lui annoncée sa réussite ; encore une fois et c'était la deuxième , il réussissait à décrocher un contrat. 

 

Entassant dans sa petite voiture européenne ses bagages , il partait pour Edmonton , au Canada , effectuer un contrat d'évaluation de la clientèle pour une firme de sondage anglaise.

 

En route , son cellulaire lui annonçant la nouvelle , il s'arrêta au Manitoba pour digérer la nouvelle ; sa collègue , dans sa baignoire , avait été trouvée sans vie , sans doute pour déguiser un acte criminel , un séchoir dans l'eau.

 

Certe , elle lui avait raconté ses problèmes de couple entourant sa séparation mais elle avait trop de vie pour vouloir en finir. Alors quoi ! Une si grande évidence ! C'était donc ça ; le dernier contrat qu'ils avaient réalisés ensemble pour favoriser une importation rentable du pétrole au Québec avait beaucoup, trop dérangé, même appuyée par l'OPEP , les producteurs du Moyen - Orient.

 

La présence en sol arabe , peu avant la guerre d'Irak , avait trop choquée , au moment des négociations , ou encore , non cela ne se pouvais pas. Non, ils avaient réglé ces problèmes de légitimité avec ce nouveau producteur à la table des négociations.

 

En effet , un nouveau producteur soit disant héritier d'une concession des suites de la mort du mari de sa soeur , s'installait pour la première fois a cette table.

 

Des rumeurs circulaient et Jeannine , sa collègue , n'avait pas hésité à lui rappeler les strictes règles d'un marché nord-américain propre et acceptable. C'était ça , il avait trop parlé , avait éveillé les soupçons du négociateur et choqué son instinct musulman avec ses valeurs américaines.

 

Il l'avait liquidé ? Non c'était trop facile.

 

Non , il ne pouvait s'agir que d'un règlement de compte pour le meurtre du mari de sa soeur par des concitoyens qui voulaient avorter la transaction.

 

Hébété , Philippe repris la route d"Edmonton se demandant s' il accepterait , en février , le nouveau contrat offert pour la suite des négociations au Moyen -Orient.

 

A Edmonton , le petit bureau fourni par l'employeur était rempli de sondeurs et d'analystes qui , un peu à l'image d'une salle de presse , grouillaient d'activité.

 

Donnant ses directives au responsable du projet, il alla s'enfermer dans le bureau pour tenter de faire la lumière ; il devait s'avoir et ce n'était pas un un interurbain qui allait l'empêcher.

 

Il contacta le négociateur arabe pour obtenir plus de renseignements sur la légalité de l'héritage de l'héritier mais chercha aussi a contacter sa soeur pour savoir  si , dans son environnement , des soupçons assez forts , pouvaient justifier la mort de Jeannine.

 

Étrangement , il n'était pas disponible pour quelques semaine , en vacance en Suisse quand , par contre , sa soeur était prête à le recevoir.

 

Lançant un appel à la Gendarmerie royale du Canada pour qu'elle contacte INTERPOL sur son interprétation  des faits afin de suivre , sur une cadence synchronique , le bizarre vacancier , il donna ses dernières directives au bureau d ' Edmonton pour s'envoler vers le Moyen-Orient.

 

Une fois sur place , il s'arrêta dans un salon de thé avant son rendez - vous , regarda l'afficheur de son cellulaire , attendant des nouvelle d'INTERPOL , et observa , autour de lui , comme une présence.

 

Distrait , il partit à l'heure rejoindre la riche soeur dans un semi - palais bourré de serviteurs et de draperies.

 

Au salon , il expliqua à cette femme , qu'il y avait des détails sur le contrat à régler et qu'il devait savoir si les rumeurs sur la légitimité de son frère étaient fondées.

 

Elle partit en sanglot , rappelant que face à  la mort de son mari Allah avait bien voulu rendre son  frère riche et que devant une telle chance , il valais mieux ne pas déranger un mort accomplit.

 

Il insistât pour savoir si son frère était bien vu sur le marché local ; " Devant tant de méchanceté , comment voulez - vous qu'il soit sans pêchés pour la communauté ! " lui dit-elle.

 

Ainsi , la communauté voyait d'un  mauvais oeil l'arrivé de ce nouveau joueur à la table des négociations... mais est-ce que les rumeurs sur la mort du mari de cette femme étaient fondées ? Son frère l'aurait-il tué ou de simples rumeurs  avaient - elle prit trop d'importance ?

 

Étrangement , elle lui citât l'exemple d'une lettre envoyé par son frère quelques jours avant la mort de son mari  qui lui expliquai à quel point il tenait à son amitié et quelle chance il possédait d'avoir acquis la richesse ; s'agissait-il d'une évidence;pour se masquer , dans le but d'être proclamé héritier , il aurait écrit cette lettre quelques jours avant de se commettre.

 

Elle semblait également dire que des gens lui en voulais assez ; par les rumeurs qui circulaient dans la communauté , pour établir une enquête sur la mort de son frère mais rien n'avait été fait.

 

Un jour , elle ajouta , il y avait un homme voilé qui me regardait, loin , de loin..........Après son entretient Philippe croyait avoir compris que le frère de cette femme était responsable de la mort de son mari.

 

Sur la route de l'hôtel , il reçut via son cellulaire un appel d'INTEROL qui avait repéré l'homme en Suisse ; au  moindre signe de Philippe , ils étaient prêt à intervenir.

 

Dans sa chambre ,Philippe se demanda si l'impression de la soeur du suspect d'être observée n'était pas un signe de tractation dans la communauté ; d'un règlement de compte. Le frère , dans la lancée , aurait perçut se signe et serait allé se réfugier en Suisse.

 

Maintenant , Philippe , certain de la culpabilité du frère de la femme rencontrée voulait et prouver cette culpabilité et savoir , d'un autre côté si cette homme ou encore un règlement de compte de la communauté était responsable de la mort de Jeannine.

 

Il appela en Suisse pour connaître l'emplacement de l'hôtel du suspect et y prit des réservations.

 

Peu après , il se dirigea à la chambre de commerce locale pour connaître les principaux concurrents du nouvel hériter ; stupéfait , il constata que le frère du mari assassiné s'affichait dans la liste des compétiteurs. Philippe se disait " ... de loin , de loin..." songeant au propos de la veuve.

 

En vol, appela ce compétiteur pour le rencontrer à son retour question de faire la lumière sur son soupçon. Maintenant et il en était certain , il arriverait en Suisse pour approcher le coupable de la  mort du mari de cette femme.

 

Arrivé en Suisse , il sortit de l'aéroport et prit un taxi pour Zurich. En ville il alla à la banque, s'arrêta dans un café pour se diriger vers son hôtel.

 

Le but était maintenant d'approcher le suspect et de trouver des preuves de sa culpabilité. Grâce à INTERPOL , il connaissait son hôtel et comptait s'y rendre pour visiter l'homme en question.

 

Le lendemain , il se rendit a l'hôtel concerné en bus et se fit annoncer à la réception: " Bonjour , les contrats ça avance ? " lui dit l'homme recherché à sa sortit de l'ascenseur.

 

Il lui expliqua qu'il se trouvait en Suisse par affaire et que , dans la volonté de régler des détails au contrat ; il avait apprit qu'il s'y trouvait : " A deux pas de votre hôtel " ; venir immédiatement était une affaire lui dit -il.

 

Installé au restaurant de l'hôtel , les deux hommes discutaient , verre de bière locale à la main. Philippe lui expliqua les détails improvisés du contrat qu'il  voulait obtenir quand il lii demanda ;  " le mari de votre soeur était-il aussi généreux que son héritage ? "

 

" Par Allah jamais ; il venait lui même de m'exproprier pour une dette non payée ".

 

Étrange , il aurait pu lui en vouloir et pour faire fortune , l'aurait- il liquidé ? Pour Philippe l'évidence sautait maintenant aux yeux ; cet homme était bien responsable de la mort du mari de sa soeur et pour faire fortune et pour se venger de l'expropriation. Il le salua et quitta l'hôtel. Plus qu'à contacter INTERPOL et leur donner les détails ; avec de telles évidences , ils ouvriraient une enquête.

 

Se préparant à retourner au  Moyen-Orient , ils  se dit quelques minutes avant son départ "plus qu'à trouver le coupable de la mort de Jeannine ; le frère de la femme se trouvant en Suisse ne pouvait être coupable puisqu'il était absent. Mais une personne de la région , au courant devant la première transaction de l'héritier , lors de la réalisation du contrat de Philippe et Jeannine ,dans les modes culturels de la région , ne pouvait que vouloir faire avorter la transaction jusqu'au point de commettre un meurtre.

 

Sur place il rencontra le compétiteur soupçonner du meurtre de Jeannine au parc de la guerre sainte où l'homme , demi - voilé , se présentât.

 

Il lui expliqua que les circonstances étaient loin d'accueillir le nouveau joueur quand pour Allah , il s'agissait peut - être d'un suspect appelé à disparaître.

 

Qu'il parle de disparition , donc d'esprit de vengeance était-il un signe de culpabilité de l'individu ou d'un membre de son groupe ? L'évidence semblait facile.

 

Philippe enchaîna  la discussion quand son cellulaire le lia a INTERPOL.

 

Le frère de la veuve avait été arrêté, le corps judiciaire évaluant comme preuve suffisante la valeur du témoignage de Philippe ; il serait rapatrié puis accusé du meurtre prémédité du mari de sa soeur.

 

Il ferma son cellulaire en quittant son  partenaire .À l'hôtel il réfléchissait ; "de loin,,, , de loin ...","appelé à disparaître ..." des mots qui lui revenaient à l'esprit quand il constata qu'il ne lui manquait plus qu'une preuve pour prouver le meurtre de Jeannine ; la présence de l 'individu ou de son groupe dernièrement en Amérique.

 

Il contacta les grand hôtels de la région où demeurait Jeannine pour s'informer de la présence récente d'un touriste du Moyen-Orient. Sur une liste de 15 suspects , il trouva enfin la réponse , un homme du même nom de famille que le mari tué.

 

Ainsi c'était donc vrai , pour se venger et pour faire avorter la transaction ,dans l'optique où le frère de la veuve était responsable de son enrichissement , un membre de la  famille de la victime avait suivi les traces des négociations jusqu'en Amérique pour venger un  argent sale devant Allah.

 

Les frère de la veuve pris en charge par INTERPIOL et , après son appel à la GRC, le membre de la famille de la victime sous enquête , Philippe pouvait conclure ; le frère de cette veuve avait tué son mari pour s'enrichir et un membre de la famille de la victime avait tué Jeannine pour venger un argent sali par le crime.

 

En vol pour Edmonton , Philippe se demandait s'il allait accepter son prochain contrat....

 

FIN.

 

J.P. 2007

 

 

 

Nouvelle de Elmenor

Onze heures. Par la fenêtre ouverte, la lumière aveuglante du soleil m'oblige à fermer les yeux. La chaleur est insoutenable : comme tous les matins, je déteste l'été.
Les oiseaux sifflent une mélodie sans âme, une sorte de requiem pour volatiles déshydratés. Un rapide coup d'oeil à la fenêtre, les arbres sont secs,ternes, plus morts que jamais. Cette vision désolante soulève une question : pourquoi offrir une liberté conditionnelle à des adolescents pleins de vie au moment même où toute vie n'est plus? Je n'y cherche pas de réponse. Après tout, je préfère être libre en enfer qu'enfermé au paradis, et puis, peut-être qu'en enfer ces foutus piafs cesseraient enfin ce chant mortuaire et se contenteraient de brûler silencieusement.
J'enfile un jean, une chemise et ramasse la première paire de chaussures qui me tombe sous la main. Je sors.

Première cigarette, j'inspire la mort à plein poumons puis la recrache par mes narines. Elle laisse derrière elle un goût amer. J'arrive à destination : le parc.
Comme d'habitude, une bonne centaine d'adolescents plus ou moins âgés sont entassés sur les platebandes, les bancs, tout endroit suffisamment vaste et solide pour accueillir sans risque le cul d'un adolescent boutonneux. Deux filles s'avancent vers moi, le genre « j'suis une rebelle, la vie c'est d'la merde ». Je ne parviens pas à les distinguer l'une de l'autre, elles sont totalement identiques, comme tous les adolescents de cet âge.
L'une d'elles est une amie à moi, je ne me souviens pas de son prénom. De toute façon, il est inutile, ce ne serait que lui accorder une différence qu'elle ne mérite pas. N'est-ce pas elle qui a décidé d'être un clone? Elle a elle-même détruit, piétiné son identité, pas question qu'elle se raccroche à un patronyme particulier offert par ses géniteurs pour marquer sa différence. Il y a la masse, il y a les autres, entre les deux, il n'y a rien. Ces deux filles sont dans le rien, elles ne sont rien.

L'herbe, jaune et sèche, dégage une odeur de brûlé. Les brindilles ne logent plus un seul être vivant. Cette vision m'attaque, mon cour se serre, mon estomac se retourne. Je le sais, quelque chose se prépare, je finirai comme ces brindilles, ces arbres. Plongé dans ma réflexion existentielle, j'entends vaguement mon amie me vomir quelques paroles morbides, éclater en sanglots, puis m'annoncer solennellement le jour de son suicide. Je lève mes yeux vers elle. En plus de n'être rien, je remarque qu'elle est laide. Sa venue devait être une erreur, on ne peut pas être rien, être laide, et en plus être stupide au point de choisir un jour pour sa propre mort à 17 ans, la suite logique de cette venue ratée ne peut donc être que son départ, sa mort. Je lui exprime mon point de vue. La réponse qu'elle attendait ne devait pas être la mienne. Elle tourne les talons, entraîne l'autre Rien avec elle.


S'en allant, elle se font bousculer par quelqu'un. Quelqu'un marche avec grâce et aisance, ses hanches sont taillées au fin couteau, son visage est angélique, à sa main il manque deux doigts. Quelqu'un est quelqu'un, et non pas rien. Je la remarque tout de suite, elle aussi. Pas difficile entre tous ces Riens. Elle plonge son regard dans le mien. Je tremble, je sue, ma vision se trouble, tout est bleu, c'est l'océan, l'infini naturel, la vie sous sa forme la plus pure. Non, je suis dans le parc à Riens, entouré de Riens, mais je ne suis pas seul. Elle me frôle, ses cheveux effleurent mon visage, je sens sa main habile et rapide caresser mon entrejambe puis presser doucement mon sexe mou par-dessus mon jean. L'odeur qui se répand derrière elle est un mélange d'essence et de parfum bas de gamme, je tombe amoureux.

Elle ne me quitte plus, je pense à elle jours et nuits. Je l'imagine chaque soir humiliée, défigurée ou démembrée, cela me procure une jouissance que je n'ai jamais connue auparavant. Jamais mes deux noix n'ont contenu autant de merde blanche. Je vais tous les jours dans ce parc, je l'attends. Les jours, les semaines, les mois passent. Je suis plus fort que le temps, le temps qui lui-même n'a pas le temps d'attendre. Moi j'attends, j'attends patiemment et je prends mon temps. La mort laisse place à la déchéance, le jaune au marron, les merdes sèches se ramollissent. Aucune feuille ne tombe, les chenilles sont malheureuses.

 

fr.lescop@laposte.net

 

 

Auteur

Région

Nouvelle

Karine Dagenais Canada nouvelle-6002