Poème de Niyonizigiye Célestin
Le paradoxe de l’Afrique
Je me croyais plongé dans un sommeil profond ;
J’étais dans un pays où luit, puis brûle l’amour,
Où sourires et pleurs effleurent le plafond.
C’était la joie, c’était la guerre et de l’humour.
De tous côtés s’élevaient des chansons d’oiseaux
Harmonisées des sons si émouvants des eaux
Des pittoresques lacs et des jolies rivières
Qui reflétaient du précieux sous-sol la lumière.
Au rythme des coups des obus sortaient des huttes
Ces anges aux peaux lumineuses et cheveux
Résumés. Je les voyais qui dansent, qui luttent
Contre l’envieux trouble-fête qui leur en veut,
Sur son arc j’ai lu: Pouvoir ; Poison Parfumé.
Il combattait à reculons, il jouait perdant
Parce que la noce était armée jusqu’aux dents.
J’ai eu beau fuir le rêve qui en moi fumait
Ternissant mon coeur blanc, c’était réalité ;
Ma mémoire gardait toujours fidélité.
Plutôt, j’étais chez moi épris de la mystique
Image du paradis assailli ; l’Afrique.
jocelestin2001@yahoo.com
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