Poème de Sam
Ose lui ouvrir la porte
Mon auberge philosophique
Veut voisiner les logiques.
Ce veut être académie,
Ou être le lycée qui vit,
Hors, elle ne peut pas être ça.
Elle est d’aujourd’hui, voila.
Donc elle sera atelier.
Pour ne pas être une usine.
Ni un temporaire chantier.
Elle sera lieu attribué,
Pour que tout le monde turbine,
Par des écris exprimés.
J’aimerais vivre une invite,
En réalités écrites,
Mais je ne sais pas faire ça.
L’atelier est fait pour ça ?
Il me suffit de venir,
Vous m’aiderez à écrire ?
Oui, c’est d’une simplicité,
Ose vouloir pour exister.
Le chemin de ton histoire,
Habite en toi plein d’espoirs,
Que tu l’écrives pour qu’elle sorte,
Viens ose lui ouvrir la porte.
J’ai moi aussi longuement attendu, pour oser
associer ; mon crayon, mon carnet, ma muse, ma disponibilité, ma
culture, mon regard, ma philo, mes mots, mon plaisir de faire cette
gymnastique dite poétique de rimes et de pieds, pour tout mettre au
propre, sauvegardé, sous des syntaxes qui ont souvent évoluées, par
l’intermédiaire de ma souris et mon clavier, dans la mémoire de mon PC.
Oh ! Il ne faut pas tout ça pour pouvoir se lancer. Un crayon, un
carnet, une muse, une disponibilité, et surtout l’envie de le faire sont
nécessaire pour ce genre d’atelier ambulant, hors des ingérences non
nécessaires pour avoir des idées, des scénarios de pensées, et surtout
de ne rien oublier de noter.
La mise en forme, une construction qui donne envie de lire ces textes,
une mise au propre sur un cahier, ou sur des feuilles perforées ordrées
dans un classeur à anneaux, c’est quelque chose qui peut se faire à
l’atelier.
Ah ! Tu n’as pas d’idées ? Tu n’as pas d’histoire à raconter ? Et
pourtant tu as envie d’écrire ? Rassure-moi… tu vis bien ? Tu te lève
tous les jours ? Tu affrontes des soucis, des emmerdes, des gens qui ne
te vois pas ? Qui ne veulent pas te voir ? D’autres avec qui tu es bien
? Tu fais des choses dont tu es fier ? D’autres que tu regrettes ? Et
dans tout ça, tu n’as rien à dire à tous ceux qui sont autour de toi ?
Que de richesses tu jettes à la poubelle, que tu fais mourir, alors
qu’elles ne demandent qu’à vivre, que tu es seule ou seule à pouvoir
nous faire connaitre ? Crois-tu que c’est une fois que tu seras mort,
que nous saurons ce que tu as vécu ? Alors quelles excuses vas-tu encore
trouver, pour dire OK je viens.
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orgasmique
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