Poème de Arnaud
À Maya
Ainsi chère Maya je te retrouve
Avec un drôle de sentiment que j'éprouve
Je me suis vu cette nuit te tenir la main
Si bien que mon sommeil en fut succinct
Tu es la personne avec qui je parle le mieux
Avec d'autres, quelques mots mais trop peu
Des bimbos qui n'ont rien à dire
Ces conversations qu'on ne demande qu'à finir
Avec un garçon tu veux de tout et de rien
Tant que j'en suis cela très bien me convient
Tu es si belle, quel enjeu de te séduire
Des sentiments naissants je tente de traduire
Peut-être, je sais, je suis trop sensible
Mais non c'est toi qui es irrésistible
Pourquoi viens-tu remuer mes amours perdus ?
Oui ton visage ne m'est pas inconnu
Malgré tout il y a une chose que je refuse
C'est de la voir à travers toi
Tu aurais de quoi être confuse
Mais crois moi ça ne se fait pas
Les vieux lovers tu sais, il n'y a pas pire
Seulement voilà, moi tu m'inspires
Non ne pars pas sans lire la fin
Je te l'ai dit ce n'est pas feint
Je ne veux pas t'ennuyer avec des vers
Seulement c'est une chose que je sais faire
Le romantisme est mort, moi je poursuis
S''il te plait Maya, lis ce qui suit
C'est mignon m'as-tu dit, tu le penses ?
Moi c'est ainsi que je considère une romance
Tu lis ma poésie ou bien tu me fuis
C'est souvent ainsi je l'ai bien compris
Je ne parlerai plus de tes yeux revolver
A refaire est mon vocabulaire
C'est fini pour la chevelure de fée
Même si c'est la réalité c'est un fait
Il n'y a pas de "charmante comme la lune"
Car de nouveauté il n'y en a aucune
Le copier-coller, c'est nul, c'est ridicule
Tu n'es tout de même pas si crédule
Sur ce site Je t'ai vu je t'ai écrit
Tu m'as répondu, dans mon esprit, comme un cri
Devant mon écran comme un fou, je me décompose
Je respire un grand coup, je prends une pause
A toi qui un soir a su tuer mon ennui
Que fais-tu ici m'as tu dit, quelle répartie
A toi debout devant ton rideau rose
Ou bien allongée prenant la pose
A toi la drôle de fille aux trois soeurs
Qui est l'une ou l'autre selon l'heure
Laisse moi t'écrire ces vers nouveaux
Car si certes ce n'est pas du Rimbaud
Ils sont, ces mots, bien de moi
Avec ce poème maintenant tu en es sûre
Et au creux de ton oreille je te murmure
Que oui chère Maya, tu mérites plus que ça
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