Poème de La Fée Des Brumes
La Fée Et Urphée
Ce fut un soir d'hiver qu'elle me fut offerte,
Je la découvris lorsque ma porte fut ouverte,
Cette petite boule de poils, apeurée et alerte.
Jour après jour elle prit de l'assurance,
Elle se mouvait en tout lieux avec aisance,
Me mordillait les doigts avec complaisance.
Dés lors nous devinrent inséparables,
Elle est à la fois agile et vulnérable,
Son regard sur moi est doux et affable.
Jamais elle ne me fait de peine,
Toujours je la traite en petite reine,
Toutes réprimandes seraient vaines.
En promenade nous marchons côte à côte,
Fière, elle vagabonde la tête haute,
Elle s’abandonne quand je la caresse et la tripote.
Elle se love contre moi, lorsque s’installe la tristesse,
Et s’agite en tout sens, remplie de joie et d’ivresse,
Lorsque la gaieté revient comme une promesse.
"Elle" que je nomme Urphée,
"Elle" est ma petite chienne adorée,
"Elle" incarne la loyauté tant espérée.
"Les animaux ne nous font de la peine que lorsqu’ils meurent" !
Dédié à ma petite chienne Urphée
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