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Poème tendresse

 

Poème de Sam

Les deux vieux

D’après un diaporama,
De tendresse entre deux vieux,
Le texte est là tout en bas,
Mon texte après se lit mieux.

Bien sur un apéritif
Ça ne fait pas un repas,
Mais ça rend plus attentif,
Au plaisir qui en suivra.

L’amour a la dimension
Que les amoureux lui donnent
Oubliant les restrictions

L’amour se donne avant tout
Et c’est parce qu’il se donne,
Que bien fait il nous rend fou.


L’amour s’est un matin occupé, vers environ huit heures, d’un homme d’un certain âge, dans les quatre vingt ans probablement, qui vient d’arriver dans un lieu de soins, pour se faire enlever des points de suture, points de suture qui habitaient l’un de ses pouces.

En arrivant il précisa à l’infirmière qui le prenait en charge, qu’il était pressé, parce qu’il avait un rendez-vous à ne pas manquer, si possible vers neuf heures.

L’infirmière se rendait bien compte que cette marge de temps ne pourrait pas être respectée, qu’il lui faudrait beaucoup plus de temps pour faire ce qu’elle avait à faire, ce qu’elle n’osa pas lui dire, mais qu’elle lui fit sentir comme étant impossible. Cet homme pressé, regardait de temps en temps sa montre.
L’infirmière s’aventura à lui demander en quoi consistait ce rendez-vous si urgents, si important, que ce brave homme ne pouvait probablement en aucun cas pouvoir remettre.

Ce brave homme sur un ton très calme, dit qu’il devait aller dans une maison de santé. Pour déjeuner avec sa femme. L’infirmière fut surprise de cette raison si anodine, elle s’inquiéta quand même de l’éventuelle santé de sa femme.

Elle ai là bas depuis plusieurs années, elle est atteinte des effets de la maladie d’ALZHEIMER. L’infirmière lui demanda si elle risquait d’être contrariée s’il arrivait en retard à ce rendez-vous. Toujours sur le même ton, ce brave homme lui dit qu’elle ne savait plus qui il était, qu’elle ne le reconnaissait plus depuis cinq ans.

Toujours aussi surprise l’infirmière lui demanda "et vous y aller encore tous les matins, même si elle ne sait pas qui vous êtes ?"

Il souriait en tapotant une des mains de l’infirmière. Et lui dit "elle ne me reconnaît pas. Mais moi je sais encore qui elle est. Et mon amour continu toujours à vivre pour nous deux". Les yeux de l’infirmière se mirent à briller à cause de larmes qui ne savaient pas tomber, c’était le genre d’amour qu’elle aimerait probablement un jour connaître. Le vrai amour, ni physique, ni romantique, le vrai amour qui se vit dans l’acceptation de tout ce qui est, de tout ce qui a été, et de tout ce qui sera.

Les gens les plus heureux, n’ont pas nécessairement, le meilleur de tout, ils s’organisent du mieux qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. La vie… ce n’est pas d’échapper à la tempête… mais de danser dans la pluie… même si dessous sans parapluie.

 

 

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