Poème de Sam
Certains surplus
J’avais un surplus d’urine
à soutirer.
Quand soudain le grand alambic à presser,
Une masse d’anciens BIO, maintenant…
Laissez pisser le MERINOS, c’est chiant.
Pourquoi devoir mettre notre belle langue au régime ?
Quand il est facile d’utiliser les mots,
Pour vous dire les mêmes choses de façons intimes.
Vous qui avez des oreilles, n’est-ce pas plus beau ?
Moi j’aime bien jeter mes yeux sous les dessous.
Les dessous des expressions qui en deviennent.
Qui en redeviennent des vraies, vues d’en dessous.
Nous entendons par là des sous entendus.
Sons qui ont des trébuchants qui me conviennent.
En richesses par ma muse et moi attendues.
Ce texte ressemble assez à un propos issu de ces patois régionaux, qui
semblent être en mesure de lui conférer une connotation supplémentaire,
connotation qui devrait pouvoir permettre ces formulations
inhabituelles. Il est évident que chaque patois régional ou influences
de langues étrangères peuvent induire d’autre perceptions à ce genre de
texte, mais ce sont les aléas de la liberté de lecture et des
adaptations de perceptions des différences culturelles.
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