Poème de douleur, page 3

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Nos derniers poèmes

 

Poème de Dr. Elie K. Mangoubi

L'Holocauste cambodgien

Elle avait vu le génocide de près
Toute sa famille fut massacrée
Par les khemrs rouges. Elle parvint
A s'enfuir de l'enfer cambodgien
Pour trouver un havre de sécurité
En Thaïlande. Là, durant trois années
Elle vécu dans in camp de réfugiés.
Elle savait qu'elle devait résister
Au malheur pour survivre, déplacée
Déracinée,, réfugiée, elle voulait
La stabilité, la sécurité. Elle avait
Passé trois pénibles années sans
Se plaindre, maintenant à seize ans
Elle avait saisi sa bonne chance
D'aller s'établir, vivre en France
Elle qui ne parlait pas le français
Cinq années de labeur, de bonheur
Où elle mit toute son énergie, son coeur
A apprendre le français et l'anglais.
Elle ne voulait pas abuser de la bonté
De ses parents adoptifs qu'elle adorait.
Maintenant à vingt-et-un an, elle devait
Travailler, être indépendante, elle allait
Réussir dans sa vie malgré la tragédie.
Elle était redevable à sa nouvelle patrie
Ses parents adoptifs, leur empathie.
Les années avaient passé, elle voulait
Parler d'eux, les remercier de leur mitzvah.
Elle le fit avec candeur et dignité
A la télévision. Les plaies du passé
Etaient présentes, mais cicatrisées.
 

 

 

Poème de Dada

La vie est éternel
L'amour ne l'est pas
Je souffre par ta faute
Que tu n'admet pas

Mon coeur qui autrefois s'enflammait de désir
Pleur aujourd'hui de désespoir

C'est inutile de t'excuser
Le mal est fait

Je n'adhère qu'à la souffrance
Celle d'un coeur brisé et meurtrie
Qui a aimé d'un amour
Qui l'a aveuglé

Es-ce pour cela que l'on dit
Qu'aimer,c'est souffrir?
Je pense que oui,

C'est peut être triste
Mais c'est vrai
C'est la réalité

Tu n'as pas su saisir
Ta chance
Celle que je t'ai tendu
Celle qui venait du coeur

sexylatina971@hotmail.com
 

 

 

Poème de Faucette

L'infidèle

Que de nobles sentiments vous habite mon cher chevalier,
malgré tout le mal que je vous ait infligé,
vous auriez pu vous comporter autrement
devant cet acte d'infidélité.

Devant tant d'amour,
je n'ai d'autres choix que de m'agenouiller.
Me relever dites-vous?
J'ai honte de ma condition,
à moins d'avoir votre pardon,
sinon je serai condamnée
à rester ainsi jusqu'à ma mort,
et Dieu sait que j'avoue mes torts.

Je ne pourrais jamais assez verser de larmes,
pour effacer ce mal,
mais avec votre grande tendresse
je parviendrai peut-être à me pardonner
un jour dans une autre vie.

Mais pour l'instant, je n'y arrive pas
alors pardonnez-moi mon geste sans retour
qui je l'espère vous prouveras mon amour.

mignonne.1@hotmail.com
 

 

 

Poème de Dr. Elie K. Mangoubi

Bonheur perdu

Elle était assise à un café
En compagnie de sa timidité.
Elle dégustait une glace
Le regard fixé sur la place.
Il lui parla, curieux, intrigué
Par sa silencieuse beauté.
Elle gardait les yeux baissés
Et répondait comme très peinée.
Il apprit qu'elle était enfant
Unique vivant avec sa maman,
Et qu'elle avait gardé sa pureté.
Elle le laissa prendre sa virginité
Heureuse de l'avoir à ses côtés,
Elle n'osait pas vaincre sa timidité.
Le bonheur était tout simplement
De l'avoir avec elle continuellement.
Il espérait qu'elle allait surmonter
Son manque d'assurance, oser
De se libérer de toutes contraintes,
Il s'attendait à entende des plaintes
Et ne comprenait pas qu'elle pouvait
Etre satisfaite, qu'elle n'avait
Aucune autre ambition que d'être
Avec lui. Elle ne laissa rien paraître
Quand il lui annonça son départ,
Et partit au travail sans retard.
L'arc-en-ciel de son bonheur
Disparu de sa vie, elle sombra
Dans la tristesse et se trouva
Isoler complètement dans la
Dépression.

ecmangoubi@aol.com

 

 

Poème de Dr. Elie K. Mangoubi

Le retour au pays

Séparée de ce pays où elle était née
Décrit par Hérodote depuis l'antiquité
Comme étant un don du Nil
Elle avait la nostalgie de la ville
Où elle avait passé vingt années
De sa vie avant son départ précipité.
Elle pensait au bonheur passé
A sa jeunesse insouciante, sa gaieté
Elle revoyait le sourire de sa mère
En entendant les paroles de son père
Qui la prenait dans ses bras en disant
Tu es comme du sucre mon enfant,
L'unique prunelle de mes yeux
Ses parents étaient alors heureux.
Ces mots exprimés avec tendresse
Lui revenaient comme une caresse.
Elle pensait à la dignité de son père
A la tristesse de ses parents, sa mère
Qui n'arrêtait pas de se lamenter
Qu'avait-elle fait pour être expulsée?
Elle ne pourrait plus traverser le Nil
Flâner dans les rues de sa ville
Aller à la synagogue, visiter le tombeau
De ses parents, tout était à refaire.
Elle comprenait la profonde douleur
De sa mère dans le malheur.
Elle admirait le courage et la dignité
De son père en affrontant l'adversité.
Tous les deux auraient voulu fouler
La terre natale, revoir ce pays aimé.
Elle s'était juré de ne jamais retourner
Cinquante ans après, elle avait décidé
D'affronter la douleur du passé, pour elle
Ses parents. Les paroles douces et belles
De son père lui revenaient, l'amour
Ressenti pour ce pays était toujours
Présent. Le coeur apaisé, l'âme allégée
Elle repartit en paix avec son passé.

ecmangoubi@aol.com
 

 

Poème de Schipper

15 ans

Je vis ici; seule face à cette vie
Le mal être m'envahit
Et pourtant parait que tout va bien dans ma vie
Facile à croire qu'à 15ans on a aucun souci
Je n'en peux plus de tout ce désespoir
Seule recroquevillée dans le noir
Trop de chose à avouer, à reprocher
Mais plus la force de tout évacuer
J'ai rassembler tous mes beaux souvenirs
Et pourtant je ne parviens pas à sourire
Les larmes coulent sur mes joues
On m'a trop poussé à bout
Je recompte les cachets assise dans ma baignoire
Il y en a assez pour me tuer, seule dans le noir
J'avale un par un ces médicaments
A vivre il ne me reste pas longtemps
Je rapproche cette lame
Qui emportera mon âme
Pour oublier toutes mes peines
Remplisse de désespoir je m'ouvres les veines
Le sang sillonne comme une rivière de remords
Telle la vie qui à petit souffle sort de mon corps
Les souvenirs m'envahissent
Ceux qui m'ont laissé ces cicatrices
Je sens ma dernière heure arrivée
Je n'en peux plus je me mets à hurler
C'est bien la dernier chose que j'aurais prononcé
Encore une de ces enfants
En quête de sentiments
Seule dans ma baignoire,
Dans mon désespoir
Et dans le noir
Je viens de mourir
Pour oublier mes souvenirs
Pour arrêter de souffrir
Trop de choses si banale
Gravées sur cette pierre tombale
La seule chose que vous trouverez à dire
Et 15ans, trop jeune pour mourir

laureens@hotmail.fr
 

 

 

Poème de Dr. Elie K. Mangoubi

Un homme dans la rue

Je l'avais vu courbé au coin de la rue
Il me dit tristement qu'il s'était battu
En Iraq, que sa femme et ses enfants
N'étaient plus avec lui, maintenant
Il buvait juste pour survivre, sans
Se soucier du passé, de  cette guerre.
Il se sentait traumatisé, lui qui naguère
Marchait la tête haute avec dignité
N'était plus qu'une loque déchirée.
Il me pria de comprendre sa déchéance.
Je le quittais attristé par mon impuissance
A l'aider. Je me demandais à quoi avait
Servi son sacrifice, juste à vivre sans paix.
 

 

 

Poème de Skittle boy

Deuil de l'âme soeur

Depuis ton départ pour le monde de l'oublie,
Mon rire s'est tû, mon coeur aussi.
Ma douleur est tristesse,
Ma tristesse est faiblesse.

Pourquoi es-tu parti hier?
Et pourquoi pas demain?
Pourquoi ton âme tellement guerrière,
dû-t-elle être prisonnière d'un corps humain?

Le Destin est parfois si confus,
Qu'on ne voit pas les raisons,
De cette catastrophe accourue,
Entre les murs de notre Maison.

Ma souffrance est telle,
Que même Kali, là-haut dans le ciel,
Ne peut m'atteindre dans mon gouffre éternel.

Mais cette faiblesse qu'est ma douleur,
Me punit... Me meurtrit... Me détruit...
Ô puissant démon de la peur!
Permet moi de quitter ce monde-ci...

Pour me créer mon paradis,
et y finir les dernières heures de ma vie... 

tichou44_mikaphile@hotmail.fr

 

 

Poème de Dr. Elie K. Mangoubi

Voyage au-delà

L'attaque avait été soudaine, brutale
Contre son système nerveux central.
Il n'avait pas eu le temps de parer
Au danger, grabataire, il constatait
Les dégâts subis. Le bilan fort lourd.
Incapables de trouver les mots pour
S'exprimer, de se nourrir, de déglutir
Paralysé du côté gauche, il voulait fuir
La souffrance, la douleur qui l' effrayait
Plus que la mort. Il avait mal, toussait
Sans arrêt, sa gorge l'irritait. Ses enfants
Sa soeur lui rendaient visites, souffrant
Il fermait les yeux pour ne pas pleurer.
Il était dépendant, fatigué, écoeuré.
Ses yeux luisaient, sa soeur lui parlait
En arabe, d'Héliopolis où il était né.
Il se revoyait cinq, six ans insouciant
Heureux avec ses parents, s'amusant
Avec d'autres enfants, ses copains
D'école. Il se sentait rassuré, serein
Retrouvait son courage pour résister.
La lutte allait être longue, le combat
Difficile, il pensait au voyage au-delà
Qui serait pour lui une réelle délivrance
De la douleur journalière, la souffrance.
Il allait dire au revoir à ses amis d'enfance
Tenir jusqu' à la réunion, puis partir
L 'âme en paix pour ce départ au-delà.

 

 

Poème de Mon-univers-de-tristesse

si pour toi je ne suis riens
si pour toi je n'ai pas de coeur
et si tu me détestes
alors sache qu'à mes yeux tu es le monde
et que si pour toi
je suis une poussière
alors pour l'univers
je n'est jamais vécu
 

 

 

Poème de Dark Princess

Il m'a touchée
Et il est parti
Il était masqué
Et il s'est enfui

mariedal09@hotmail.fr

 

 

Poème de Angelmimi99

Que faire ?

Que faire quand on se ressent
Dans le silence
Que l'on se ressent dans l'absence
Que l'on pense que la mort
Est loin d'être un mauvais sort?
Que faire quand les larmes
Rendent mes yeux troubles
Et me font voir double?
Que faire quand l'âme
Est meurtrit comme la vie?
Mon coeur meurt
Car je ne crois plus en rien
Mais je cherche en vain
Une lueur d'espoir,
Pour ne plus broyer de noir
Mais aucune lumière
Aucune prière
Ne se présente à l'horizon.
Je suis enfermée dans la prison
De ma tête
Qui me bats de l'intérieur
Ce qui laisse paraître
Que tout est rose à l'extérieur,
Mais tout est faux, ce ne sont que des mots.

missmarine.t@hotmail.fr
 

 

 

Poème de RaymondeA

Délire en délire

Ton corps fantôme que je ne peux toucher sans passer au travers;
Ton âme que je ne peux que sentir et qui me fuit;
Ton odeur, qui à mon sens, disparaît trop vite.

À la moindre sonnette, mon coeur en suit le mouvement
 et sa cadence me réchauffe le sang.
Mais, hélas ! Mon sang se glace à nouveau.

Je quémande, je supplie; me voilà bien misérable de vouloir te posséder.
De ma tête, de mon corps, d'où vient ce terrible manque ?
Mes tripes se démènent et soulèvent mon coeur alourdi.
Ma gorge se plisse et se serre d'ennui.
Mon estomac brûle d'impatience à te goûter,
mais  je n'ose penser à te revoir sans ton consentement.

Je dois me taire et je ne dois qu'y penser,
Non pour ce que tu es mais bien pour qui tu es.
Mon esprit domine mon corps,
mais il peut aussi bien le paralyser d'amour
 que l'éveiller de cette tendresse.

Figé, bien sûr il veut dormir et ne rêver qu'à toi.
Éveillé, quel combat à mener sans toi !
Ce souvenir heureux s'estompe trop rapidement
 même si je tente maintes fois de le conserver dans mes songes.

Quel sacrilège d'oser vouloir te posséder, de me plaindre et de pleurer.
Non, je n'ai pas ce droit et jamais je ne l'aurai,
car ton amour ne mérite point la guerre mais la paix ;
cette paix dont je veux te rendre grâce.

Mes oreilles n'entendent plus l'écho de ta voix.
Et mon nez, en vain, flaire ton parfum raffiné emporté par le vent.
Mes yeux, noyés dans une mer alarmée,
ne voient plus que la transparence de ton corps éloigné.
Et ma bouche affamée ne cherche qu'à te goûter à nouveau.

Pourtant, mon âme caresse encore ta sensualité.
Et je ne peux ni ne veux que préserver ce doux et si cher instant
 où j'ai traversé ta chair pour me rendre à ton coeur battant au rythme fou de l'amour
 et y sentir toute la tendresse, la chaleur, la douceur de ton être grand et bon.

Non, je ne peux en parler.
Je ne pourrais que blesser ta liberté.
T'entendre, te voir, te sentir, te goûter, te chérir,
 j'en conserve tous les secrets.
 

 

 

Poème de Lil'Shin

Coeur brisé, amour infini

Malgré ce coeur que tu as brisé,
Je ne cesserai jamais de t'aimer.
L'envie de vivre ne m'intéresse plus.
La peur de la mort m'est inconnu.

Jamais je n'avais connu cette douleur cardiaque.
Cette douleur qui me déchire le coeur.
Ce coeur qui ne ressemble plus qu'à une flaque.
Une flaque contenant que la douleur.

Le suicide est dans mon esprit
Mais grâce à toi, je peux poursuivre ma vie.
Grâce à toi, celle à qui j'ai dit :
Que je t'aimerai pour la vie.

lilshin68@hotmail.fr
 

 

 

Poème de Charlène

Ton départ

Sans toi je me sens fracassée et je ne sais plus quoi faire
Sans toi ma vie n'as plus  de sens
Je suis restée seule sans compagnon
Qui est cet homme là qui me dira encore qu'il m'aime ?
Car selon moi le seul qui m'a aimé est toi .

Qui me dorlotera quand je me porte comme une fille capricieuse ?
Tu es parti  en oubliant presque tout , cependant j'ai compris que tu m'a effacé de ta vie

Je suis perdue .
J'ai beau pleuré pour ton départ et je sais que  tu ne reviendras pas à mon secours
Voici pour quoi  je préfère ne  pas me faire des fausses illusions ;
Illusions qui commenceront  à me tourmenter  pour me convertir à une folle .

Pour moi tu es et tu seras l'unique qui m'a donné une joie éternelle
Tes souvenirs resteront dans un coffre fort placé dans  ma mémoire
En pleurant les larmes aux yeux , avec un petit mouchoir, je te dis au revoir

À jamais.

Charlène

charlentshi1@yahoo.fr
 

 

 

Poème de Dark Princess

Pour toi je donnerai tout
Tout devient flou
Quand tu n'es pas là
Je ne suis rien sans toi

**********

Pupilles bleues,
Dans l'océan de tes yeux
Toujours je me perds
Rendez-vous en enfer
 

mariedal09@hotmail.fr

 

 

Poème de Marjorie

La mort

Toi mon amie
Qui est la continuité de la vie
Tu apportes la mélancolie
La gaîté
La tranquillité
Aux âmes fatiguées
Les êtres humains ne t aiment pas
Ils ont peur de toi
Moi je suis là
Toi près de moi
Ensemble on fera le pas
Tu es une fatalité
Qu on ne peux éviter
Tu es là pour nous emmener
Tu es partie
Je ne t es pas suivie
Un déclic a embelli mon esprit
Un jour je sais que tu reviendras
Et ensemble on partira
Là haut je serai près de toi.

marje-laboss@hotmail.fr
 

 

 

Poème de Élodie97241

Vieux démon

J'aimais un garçon,
C'était la passion.
Il ma dit qu'on s'aimerai toujours à cent ans,
Il voulait me faire des enfants,
Puis, un jour il ses mit à fumée.
C'était seulement de l'herbe,
Mais quelle le merde!
Il a fini par se piquer,
A ne plus pouvoirs s'en passer.
Un jour de pluie,
Je l'ai rejoint chez lui.
Il avait tort de se croire plus fort,
Car aujourd'hui, il est mort.
Mort avec une seringue à la main,
J' aurais voulu qu'il soit vivant.
Pour voir son enfant qui naîtra au printemps,
Pour cette enfant à aimer
Qui ne finira pas droguer,
Mes tôt où tard, il sera que son père était un camé.

elodie97210@hotmail.fr
 

 

 

Poème de Morte-amoureuse

Danse di diable

Du barbelé,
Lacéré mon poignet,
Rien que voir le sang coulé,
Mais pourquoi je le fais ?
Tu m'a juste blessé,
De quelques paroles blessantes,
Voilà une blessure naissante,
Qui se fera des amis,
Oui.
Car sans toi,
Ma vie,
Est fini,
Je préfère souffrir,
Que de te voir partir,
Dans d'autres bras ,
Du même style que toi,
Mon sang coule encore,
Encore un effort,
Quelque coups de ciseau,
Et ma vie sera tombeau,
Tu ne me rejoindra pas,
Car je ne suis rien pour toi,
Et si seulement je l'étais,
Laisse moi enfin vivre en paix.
 

 

 

Poème de Lulu

Être sans toit

Il est là, c'est le soir,
Drapé d'un vieux manteau
Allongé sur l'trottoir,*
Que la peau sur les os

Il attend, insensible
À l'odeur des poubelles
Que quelque un de sensible
Lui donne un pan de laine

Il ne possède rien,
Ni toit, ni sous, ni pain
Errant des heures entières
Il attend la lumière

Il espère bien, qu'enfin
Quelqu'un sur son chemin
Sensible à la misère
Vers lui, tendra la main

La nuit s'est évanouie
Et le jour s'est levé,
Là, une forme gît
Sur le bord des pavés.

flinoli@free.fr
 

 

 

Poème de Ranaridibunda

Sais-tu combien tu vas me manquer?
Sais-tu que ton départ va me perturber?
J'essaierai de ne pas déprimer,
Nous continuerons à communiquer.
J'aurai l'impression de t'avoir à mes côtés.
Pour mon anniversaire, tu m'as comblée
Même si je ne souhaitais pas le fêter.
C'est un jour placé sous le signe de la tristesse.
Ce jour-là est empreint d'une grande détresse.
C'est le jour de la Saint-Vincent de Paul,
Cette bonne âme qui recueillait
Les malheureux enfants abandonnés.
Il y a de quoi devenir folle
D'être née un tel jour,
Mais on ne choisit pas son tour.
A chacun son lot,
Moi, ce n'était"pas de peau>>.
A la quête de l'amour, mon enfance
Est une vaste errance.
Enormes malentendus,
Enormes bévues
Ont peuplé mon enfance.
Notre destin est le chagrin,
en ce jour, j'en fais mien.
On ne m'a pas permis d'être enfant
Alors je suis devenue Peter Pan,
L'enfant qui hante le pays de nulle part,
L'enfant qui craint ton départ.
 

 

 

Poème de Missmoi

quelque part une douleur
s'élance dans mon coeur
elle m'empêche de respirer
dans l'espoir de me faire couler
dans le noir le désespoir
la ou personne ne pourrait me voir
quelle est la cause de cette souffrance?
sans doute a cause de ton absence
pourtant tu es toujours présente
mais ton attention envers moi n'est pas fréquente
tu n'as pas l'air de me voir
de vouloir me recevoir
tu ne sait pas se que je ressens
tu croit que je n'ai pas de sentiments
j'aimerai que tu sache se que j'éprouve
essai de lire en moi et dit moi si tu trouve
toute la peine la rancoeur et l'amour qui coule dans mes veines
mais tu ne vois rien,envers moi tu as trop de haine
j'ai souvent émis des pleurs et des cris étouffés
pensant ne plus jamais pouvoir me relever
c'est une douleur qui se meurt...
...à l'intérieur dans mon coeur...

ana3814@hotmail.fr
 

 

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