Poème pour grand-mère

Tous nos poèmes pour grand-mère sont des lectures originales que nos écrivains ont bien voulu offrir aux gens afin de vous donner quelque chose d'agréable à lire ou quelque chose de plaisant pour meubler votre temps. Vous avez aussi l'occasion de créer vos propres poèmes de grand-maman et nous l'envoyer pour une publication immédiate sur notre site.

 

 

 

Poèmes pour grand-mère


Poème de Niyonizigiye Célestin
Au crépuscule de ma grand-mère


Assise dans la cour, ses branches tout autour,
Elle prêchait l’amour et priait, enjouée toujours,
Elle voyait approcher les anges de Dieu :
Michel puis Gabriel, descendus du fort Saint lieu.


Suite... Au crépuscule de grand-mère
 



Poème de Nina
L'inexorable glissage des ans


Quand nous étions enfants
Nous étions si pressés
De faire partie des « grands »
Et puis c'est arrivé.

A quinze ans, nous rêvons
A un bel avenir,
Au futur garçon
Qui nous fera sourire.

Encore dans les langes,
La tête dans les nues.
Innocentes comme un ange,
Fières de nos attributs.

Puis arrivent les vingt ans,
Nous nous trouvons très vieilles,
Majeures depuis longtemps,
Toujours fraîches au réveil.

A trente ans tout est dit,
Enfin, nous le croyons.
Les enfants, le mari,
Le boulot, la maison.

Nous ne touchons pas terre,
Entre toutes nos tâches.
C'est pas une mince affaire,
On fait tout à l'arrache.

Pas le temps de penser,
Notre look, on s'en fiche.
Difficile de gérer,
On court, parfois on glisse.

Les enfants ont grandi,
Nous avons quarante ans.
On pense: quelle belle vie,
Qu'elle dure longtemps !

Un beau jour par hasard,
Tout en se regardant
La tête dans le miroir,
Une angoisse nous prend.

Seigneur, j'ai plein de rides !
Des cernes sous les yeux !
Constatation morbide:
On a pris un coup de vieux.

Le mascara s'étale,
Le blush ne suffit plus.
Notre beauté détale,
Nous ne comprenons plus.

Ai-je assez mis de crème ?
Devrais-je en rajouter ?
Nous nous croyions indemnes,
Mais nous avons morflé.

Lorsque nous rencontrons,
Nos anciennes amies,
Soyons franches, nous trouvons
Qu'elles sont décaties.

Et pourtant, et pourtant,
La vérité est là:
Nous avons cinquante ans,
Nous aussi. Et voilà !

Nos enfants sont partis,
Ne reste que le chat
Dans les bras du mari
Attendant leur repas.

Miroir, mon beau miroir,
Qu'as-tu fait de ma vie ¿
Il faut garder l'espoir,
Croire en la chirurgie.

Je plaisante, bien sûr
Car il n'est pas question
Que mes enfants murmurent
Que je deviens très con.

Et puis, pffft, après tout,
Rien d'extraordinaire,
Il y a un temps pour tout,
C'est chouette d'être grand-mère !
 



Poème de Corine
Farewell Petite mamy

Un moment de silence qu'on t'accorde une pensée
Qu'on te donne une étoile et une douce rosée

Tu as fais une empreinte sur la ligne du temps
Une marque indélébile de septante neuf printemps

Le bleu de tes yeux est un grand ciel d'été
Aussi bleu que les yeux des mes garçons adorés

J'ai une chance immense de pouvoir les chérir
C'est un peu grâce à toi, tu as généré la vie

J'espère que les anges t'ont donné la main
Qu'ils t'ont donné courage tout au bout du chemin

Retourne-toi juste une fois charmante petite Marguerite
Contemple tes joies, bonheurs et périls

Le meilleur reste à venir et que la fête commence
La haut dans les Cieux, entre et fait la révérence

Puisses-tu trouver la paix dans ton jardin fleuri
Que ton rire contagieux te suive au Paradis

Avec plein de tendresse il nous reste à te dire
Que jamais on ne t'oubliera, "Farewell Petite Mamy"
 



Poème de Final fantasy 1
Ma mamie


Tu es la plus belle
Des ritournelles.
Tu es la plus merveilleuse
Des blagueuses.

J'ai un peu de ton sang
Depuis si longtemps.
On n'a chacun nos goût
Sauf pour le ragoût.

Le temps nous sépara
Quand tu nous quitteras.
Dans un lointain passé
Ou pour l'éternité.

La vie n'est pas finie
Dieux merci
On restera un long moment
A parler à des gens.

Tu es la plus mimi
Ma mamie.
On restera ensemble, ici
Pour la vie.
 



Poème de Ginette Lincourt

Assise sur un banc,dans mon jardin
Je pense aux jours lointains.
L'enfant dort dans son lit
Dans son sommeil, c'est paradis.
Tout autour, j'observe la nature
Qui se bat pour conserver son allure.
J'entends et vois les oiseaux
Se perchant aux branches du vieux bouleau.
Autour de chez moi,mon seul petit monde
Il n'y a que des toits, de la fumée qui monte.
Au printemps de mes années, que pensais pour toujours
Dame nature, pour m'égailler, portait ses plus beaux atours.
Aujourd'hui,tout a changé
Pauvre, elle s'est égarée.
La cime des arbres et les sentiers
L'eau potable et les fermiers
Ont été remplacés
Pour le meilleur ou pour le pire
Même la grande Dame ne peut le dire.
Il faut s'enfuir pour la trouver
Que s'est triste sans éternité.
Lorsque l'enfant s'éveillera
Je le prendrai au creux de mes bras.
Une belle histoire, je lui raconterai
Afin que lui, au fil des années
Qu'il puisse connaître et aimer
Ce petit coin de fête et le protéger.