Poèmes sur la mort ou décès, page 6

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Poème de Octobre

Je vois des serpents de bitume éclairés de silence
Je vois des boulevards imprimés sur la terre
Je vois la blancheur nue d'un café blanc d'orage
Je vois s'extraire le milieu des centres

Je vois le chagrin d'un violon sauvage
Je vois des oiseaux sur le fil du temps
Je vois s'éteindre des lèvres brisées
Je vois des corps transparents habillés d'air

Et puis

Je vois des perles de harpe faire le mur
Je vois se taire la bouche des métros
Je vois des embryons immergés dans l'attente
Je vois une maison me quitter sans rien dire

Je vois la fine silhouette d'un vent d'espoir
Je vois un désert fané traire un miracle
Je vois des horloges perdre leur temps
Je vois dériver la chaleur bleue des glaces

Et puis

Je vois pleurer le parfait azur
Je vois un vol de cris écorchés
Je vois la solitude de l'atome
Je vois l'air cesser de respirer

Je vois des nouveaux-nés nostalgiques
Je vois du sang foncer dans des artères-branches
Je vois des mers assoiffées d'eau pleine
Je vois les dés du hasard posés sur la tranche

Et puis

Je vois le sourire de l'infiniment grand
Je vois par delà son contour
Je vois la douleur évanouie au fond de l'étang
Je vois le cancer supplier l'amour

Je vois suinter des mots de ta langue saoule
Des nappes de baisers sur l'épiderme des tables
Je vois des angles droits se mettre en grève
Je vois des méridiens reconduits à la frontière

Et puis

Je vois la bande d'aimer d'urgence
Je vois la mort y pleurer un moment
Je vois un homme libre condamné à vivre
Je vois se tordre l'écho des silences

Je vois des larmes qui dorment d'un oeil
Je vois éclore des strophes d'étages en fleur
Je vois des rafales de points de suspension
Je vois des yeux rougis faïencés d'espérance

Et puis

Je vois hésiter des méandres fluides
Je vois des questions se poser sur le toit des têtes
Je vois des camions de tendresse en panne
Je vois lentement couler le vide

Je vois le sédiment des heures saignées
Je vois des siècles patienter dans l'ombre étanche
Je vois des quais de tombes en avance
Je vois Rien diminuer à peine

Et puis

Je vois l'apnée des cendres
Je vois des lunes d'insomnies
Je vois des aubes endormies
Je vois des yeux m'entendre

Je vois le jus de l'âge pressé d'avenir
Je vois marcher l'escalier des souvenirs
Je vois pleurer des mains trop seules
Je vois l'incroyable et je l'entends qui gueule

Et puis aussi

Je vois une île étarquer sa voile
Je vois l'utile et je vois l'étoile

Je vois la corde sensible se pendre
Je vois l'ivresse d'un ciel en crue
Je vois la vie donnée se rendre

Je vois ce que j'ai cru
Et puis j'y crois encore

J'ai vu J'ai vu.

Se suicider la mort...

**********

Il y a dans le pas de l'enfance
Un je ne sais quoi de perdu
Chaque pas posé d'insouciance
Enfonce le pas un peu plus

Bien sûr l'homme est là qui espère
Grandir sans fin mais c'est sans fin
Gagner ce qu'en saison l'on perd
Sans jamais gagner à la fin

Le progrès se dresse inutile
A briser la lame de fond
Et la mer sans cesse érectile
Submerge toujours l'illusion

Le progrès le progrès d'ailleurs
Dîtes-moi bien ce que c'est
La promesse d'un jour meilleur
D'un monde plus juste et plus vrai

Ou ce soleil qui se prolonge
Au-delà de sa nuit devant
Le jour sans heure auquel il songe
Se couchera finalement

Le miracle de l'existence
L'eau qui ruisselle de nos yeux
L'écho merveilleux du silence
La mémoire des jours heureux

La folie de dire je t'aime
L'amour et le bonheur de vivre
S'éteignent de partir quand même
Mourir est bien le prix d'être ivre

Que seront nos rêves éclairs
Tous nos espoirs mûris dans l'ombre
Notre savoir et nos lumières
Où nous allons il fait si sombre

La justice à la fin s'arrange
Qu'importe où nous aura rangés
La mort de son humeur étrange
Quand nous serons tous étrangers

Nul ne saura le grand mystère
Qu'on ait vécu couché debout
D'être venu un jour sur terre
Car nous serons couchés dessous
 

octobre61@hotmail.fr
 

 

 

Poème de Louloute-25

Chacune de mes larmes
Sont versées pour toi
L'envie de prendre une arme
Me saisie parfois

Aujourd'hui c'est la fin
J'ai touché le bout
Je m'accroche à mon destin
Et je m'accroche au cou

Ma vie n'était que pleurs
Je ne veux plus vivre
Je n'ai que de la rancœur
Je ne veux plus être ivre

Chaque mots sur ce papier
Ne sont pas là pour faire beau
Je ne fais qu'éparpiller
Ici tous mes défauts

je vous quitte maintenant
Sur ces vers funestes
Je m'en vais doucement
Et vous ne retrouverez que mes restes
 

 

 

Poème de Mariepiou

La musique enchaînée à ma vie

Un son assourdissant
Et je vois les notes s'élevées,
Elles retombent sans mélodie.
Les partitions volent et se mélangent
Il ne reste que lui et moi, moi et lui

Les chansons ont giclée de mon cerveau.
Les touches du piano sont écrasées
Sous mon torse las,
L'instrument est éventré et ne sonne plus,
Mes bras disloqués de la mort
Entourent les marteaux de sa chair.

Un passant s'arrête et voit
La musique Morte, qui danse sur les dalles noires.

kikimini987@hotmail.com
 

 

Poème de Shushan

Voguer à la mort

Ô comble de misère !
C'est une nuit sans étoiles
Pas d'île traînarde en fond de toile
Que le zéphyr qui frémit l'air.

Au sein des mers qui la resserrent
Son cour, tel un esquif tempêté
Sa raison, telle une coque fêlée
N'ont point de rive et désespèrent

Au sein des flots qui lui font la guerre
Sa vie, telle une barge inondée
Ses amours, telles des lames aiguisées
L'ont déjà engagée au fond des mers

Et comble de misère !
C'est une nuit sans étoiles
Pas d'île traînarde en fond de toile
Que le zéphyr qui frémit l'air.
 

 

 

Poème de Baby Red

Mourir pour elle

La première fois qu'on s'est vu
Mon souffle s'est retenu
Et puis quand tu es parti
Mon coeur n'a plus du tout retentit
Cette fille s'appelait Jessica
Pour son bonheur j'aurais fait ceci ou cela
j'aurais pu tuer tant qu'elle m'aimait
mais maintenant je préfère crever
Je n'irais pas au paradis ni en enfer
J'irais seulement en boite sous terre
Je ne peut plus rien y changer
Tu n'a même pas voulu me laisser me rattraper
Je voudrais de dire une dernière chose
Je t'aime et n'oublie pas des roses

jujude_mars@hotmail.fr
 

 

 

Poème de Lil'Shin

La mort

La mort est l'évènement de la fin d'une vie.
La mort nous enlève notre famille, nos amis.
Tout ce qui vit meurt et tout ce qui meurt est vivant.
La mort se voit par l'arrêt de tout mouvement.

Aujourd'hui, la guerre est un moyen de mourir.
A présent, l'effet de ma mort ne touche personne.
Maintenant, on préfère plus mourir que souffrir.
Aujourd'hui, les larme coulent lorsque la mort sonne.

Chaque jour, chaque moment, chaque instant un coeur saigne.
Certains profitent de la vie et d'autres s'éteignent.
Peu de gens peuvent entendre ce coeur si silencieux.

La mort nous envoie quelques invitations.
La mort nous emmène dan un endroit ténébreux.
La mort est comme le vide, le vide d'émotion.

lilshin68@hotmail.fr
 

 

 

Poème de Paulinedu57

Ne pleures pas si tu m'aimes

La mort n'est rien.
Je suis seulement passé de l'autre côté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parles-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, sourie, pense à moi, prie avec moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vis signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été : le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée ? Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je ne suis loin, juste de l'autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
Ne pleure pas si tu m'aimes, si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le ciel. Si tu pouvais d'ici entendre le chant des anges et me voir au milieu d'eux !
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche !...
Si un instant tu pouvais contempler comme moi la beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent !...
Quoi ! Tu m'as vu, tu m'as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais ni me revoir ni m'aimer encore dans le pays des Immuables réalités !
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand un jour que Dieu connaît et qu'il a fixé, ton âme viendra dans le ciel où l'a précédée la mienne, ce jour-là tu reverras celui qui t'aimait et qui t'aime encore, tu retrouveras son cour, tu en retrouveras les tendresses épurées. Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m'aimes.

pauline.floquet@orange.fr
 

 

 

Poème de Jennifer

La mort d'un proche

La mort d'un proche
     La Mort nous enlève une partie de nous,
    La vie devient triste, la vie devient soudainement maussade
    Les choses n'ont plus raison d'être, les larmes ne cessent de coulées
   Le visage rouge. Un mal de tête t'envahit.
    Milles et une question t'envahit l'esprit, Pourquoi est la première question,
   Pourquoi cette personne ?! On n'aimerais mourir à sa place.
   Les souvenirs envahit l'esprit, les beaux moments passés, les conversations
   comme si c'était hier. ''C'est impossible je ne le réalise pas comment puis-je vivre sans
   elle ?!''POURQUOI ELLE !!! C'ÉTAIT UN ANGE
    .... et Oui C'est tout les anges qui meurent ils nous enlèvent les meilleurs.
   Des Heures, Des Jours , Des Mois, Des années passent et tu ne le réalisent pas encore...
   Tu rêves de la serrer dans tes bras, tu rêves de lui dire ce que tu aurais dû lui dire,
   Tu réalises enfin combien cette personne était chère et comptait dans ta vie... On apprend
   alors la vie c'est quoi réellement, Les liens d'amitié se resserrent alors puisque c'est une grosse
   épreuves qu'ils vivrent ensemble, qui prend beaucoup de courage.
   Le soutien, l'écoute , le réconfort , de l'amour c'est se qu'on n'as besoin
  Tenir bon est la clé, Tiens Bon Ne lâche pas ... Beaucoup de regrets, Mais ils ne faut pas
  Cette personne est mieux où elle est! On n'aimerais remercier pour le temps qu'elle a été la pour nous sur
 Terre, cette personne remplie de bonheur toujours là pour t'écouter... Ça va toujours faire aussi mal,
 un vide au coeur... Allez de l'avant. Prenez soin de ceux que vous aimez... même si c'est pas un proche qui
 décède , juste quelqu'un qu'on connais nous chagrine aussi car tous ceux  qui entre dans une vie font parti
 de ton passé, de ton présent et de ton futur... Moi mon film préféré, c'est le film de la Vie. Merci de cette instant où
 ont ouvre notre coeur et où l'ont réalises bien des choses.  Je pense à vous ceux que je connaissais et qui est décédé!
    Je vous aimes encore et je vais toujours vous aimer je vais allez vous rejoindre... On va passez du bon temps là haut:)
 

 

 

Poème de Audrey49

A toi la mort
Regarde tu a tort
Je suis toujours en vie
Après tous mes cris
Même a ma maladie
Je lui parle et lui souri
Car je n es pas peur de vous
Même après toute mes tout
Tu crois pouvoir m'avoir
Mais tu ne racontes que des histoires
 Car je respire encore
Jusqu au dernier jour avant ma mort
Je ne suis qu'une fourmi a tes yeux
Mais croix moi je me battrai pour ne pas monter aux cieux
Car tant qu'il y a un souffle en moi
Je continuerais de vouloir m'éloigner de toi
Car il y a quelqu'un qui compte dans mon cour
Alors coûte que coûte je ferais tous pour qu'elle n'est pas peur
Que je parte de son monde

*******

Lankou dans son amour
Vien pour nous voler nos beaux jours
Silencieux il avance parmi nous
Pleur enfant aux larmes sur tes joues
 Ombre rieuse dans le noir
Tenant une faucheuse d'ivoire
Cape sombre claquant au vent
Recouvrant une âme au mille tourment
Pourquoi toi qui était homme
Nous tu nous dans notre somme ?

(P.S : Lankou est la mort)


De Audrey Létourneux 18 ans

audrey-letourneux@club-internet.fr
 

 

 

Poème de Nafsie

En m'offrant la vie, elle me gratifie de la mort
maudit soit la nuit qui m'a vu naître
louée soit la nuit qui ma fait vivre

Ces journées s'empilent, ayant pour seul point commun
ma forte pensée à la délivrance
ceci me hante tous les moments joyeux ou malheureux

Ce jour là j'aurai pas du naître
ce jour là j'aurai pas du goûter à la respiration
car ceci me sera osé un jour

Un jour prochain où je me retrouverai seul
face à moi-même
ne pouvant plus compter sur personne

Un jour prochain où la peur sera vraiment présente
un jour prochain où l'on me jettera aux enfers
pour avoir goûté au souffle de la vie

Pour avoir vendu mon âme aux plaisirs de la vie
maudit soit mon géniteur qui m'a planté
que la justice soit faite et qu'il brûle en enfer

Pour m'avoir engendré et ne pas pouvoir me sauver
de la sentence
priez pour moi je vous en conjure

Pour que sa grâce soit faite sur moi
en ce jour où je perds ma voix
peuple la terre, priez pour moi car: je souffre

lerawane@hotmail.fr
 

 

 

Poème de Annik

J'aurais voulu pouvoir te dire au revoir
j'aurais voulu que tu ne parte pas
j'aurais voulu que tu  vois se que je suis devenue
j'aurais voulu pouvoir te dire je t'aime encore une fois
j'aurais voulu que tu reste avec moi
j'aurais voulu que sa n'arrive jamais
parce que c'est trop dure sans toi
 

 

 

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