Poème de Josée Bouffard, Canada
Maurice
J'ai demandé a ton père de partir à cause de lui.
Consciente pourtant du désastre causé dans ton coeur d'enfant.
Je n'ai pas su résister à cette néfaste attraction qui depuis.
S'est transformée en déraison amoureuse,j'ignore comment.
Tu n'aimeras jamais cet étranger.
Qui te fait don d'un cauchemar d'adultes normaux.
En te demandant de l'accepter.
Il a saccagé ta sécurité en se croyant le plus fort de tous les héros.
Je ne t'imposerai jamais sa présence.
La culpabilité envahit sans cesse mes jours.
Elle s'infiltre dans tous mes songes.
Je ne peux y échapper,c'était prédestiné dans la passion de cet amour.
J'ai compris que j'étais encore une jeune femme désirable.
En rencontrant l'être qui a su m'éveiller.
Mais la rançon de toute cette histoire romanesque et inimaginable.
Coûte trop cher à une fillette qui, de tout cela n'a rien demandé.
Alors pour lui je ne réserve que mes fins de semaine.
Permettant ainsi à ton père de te voir et de prendre lui aussi,soin de
toi.
Je vis un amour sans approbation qui me ramène.
Au chagrin et aux tourments de n'avoir pu échapper à l'enfer de ses
draps.
Je sais que tu ne l'aime pas.
Tu as raison ma petite.
J'aurais sans doute fais comme toi.
Si le destin ne m'avait pas dans ses bras, jeté aussi vite.
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