Le bonheur n'est pas un désir ou un but
visé à réaliser
17 mai 2007. Tout le monde croit que le bonheur est
une satisfaction à réaliser une fois certaines actions faites. Par
conséquent, nous cherchons des solutions, des moyens, des gens et
toutes sortes d'objets qui pourraient nous apporter ce petit
sentiment, non plutôt cette petite sensation corporelle qui s'en
va lorsque l'habitude s'installe.
Vous savez, juste voir que des millions de définissons existent
pour décrire le bonheur est une indication véritable que les gens
sont tous en contradiction, en désordre, alors ce n'est pas ça le
bonheur. Ainsi, ce n'est pas de cette façon que nous pouvons
découvrir ce que le bonheur est, peut-être il est plus simple et
vrai de le faire entrer en nous et ainsi ne pas avoir d'autorité
qui nous oblige à adopter sa définition par la peur ou la
culpabilité ? Pourquoi les gens ont-ils cette peur en eux de ne
pas avoir raison ? Ce n'est que des mots.
Donc, observons ce que le bonheur n'est pas, et de là, faire
entrer en nous des vérités propres et ainsi prendre conscience
sans crainte de quoique ce soit.
Le bonheur n'est pas une définition de mots, car les mots sont des
symboles.
Le bonheur n'est pas une philosophie, donc encore des mots.
Le bonheur n'est pas un objet, ceci est un désir de sensation.
Le bonheur n'est pas une poursuite, car la vie n'est pas une fin,
la mort l'est.
Le bonheur n'est pas une habitude, car l'habitude est un passé.
Le bonheur n'est pas une définition de ce qu'est le bonheur,
encore des mots.
Le bonheur n'est pas une personne, ceci est une propriété qui crée
la jalousie.
Le bonheur n'est pas une sensation, les sens appartiennent
au corps.
Le bonheur n'est pas un sentiment, qui est un résultat, un
effet de ce que nous sommes.
Toutes ces choses sont des résultats, des conséquences,
donc des choses mortes, statiques, des effets naturels
d'une cause agissante. La cause, c'est elle qui agit et
non l'effet et agir sur l'effet c'est réagir selon des
habitudes apprises. Or le bonheur n'est pas une habitude,
car l'habitude est du domaine du passé que nous voudrions
obtenir à nouveau.
Peut-être ce que nous cherchons n'est pas une poursuite,
mais ce que nous sommes ? Peut-être que le bonheur entre
en existence quand on prend conscience qu'on ne peut aller
à lui ?
Je ne peux pas vous dire ce que le bonheur est, car je
ferai exactement comme tous les autres et exactement le
contraire de ce que j'écris ici. Les vérités ne peuvent
être obtenues des autres, elles entrent en existence quand
ON NE CHERCHE PAS UNE FIN, UN BUT. Mais les habitudes sont
très profondes sans s'en rendre compte.
En vérité, nous cherchons et passons notre vie à
s'éloigner de nous en croyant que nous découvrirons
quelque chose par la persévérance, le travail fort, les
essais nombreux, mais si des milliards de gens meurent
sans avoir trouver le bonheur, alors pourquoi croyons nous
que nous le trouverons ? Peut-être que nous cherchons pour
rien ? Peut-être que c'est l'habitude apprise depuis notre
naissance ? Cherchez et vous trouverez, voilà la phrase
qui ne fonctionne pas, car comment va t-on reconnaître
quelque chose d'inconnu, c'est impossible ? Nous ne pouvons reconnaître que
quelque chose que nous connaissons, de connu. Voila la
contradiction, voilà la confusion.
Le bonheur, l'amour, la joie, la conscience, la vérité ne
sont pas des choses à poursuivre, mais ce que nous sommes,
et notre propre conscience demeure la clé pour faire
entrer en existence ces états d'être, on ne peut pas aller
vers eux, elles entrent en existence quand on ne cherche
pas, quand on demeure avec nos états actuels et en ayant
l'intention de comprendre et non de fuir par une
solution quelconque afin de soulager notre pauvre petite
personne. Mais pour comprendre profondément quelque chose,
n'est-il pas essentiel de demeurer avec elle et non de la
fuir, d'avoir peur ? C'est ainsi qu'elle pourra nous
livrer ces secrets. Mais l'habitude de faire quelque chose
avec le corps est tellement profonde que jamais nous
croyons que la véritable action est l'inaction. Une
fois les information reçues, alors nous pouvons repartir
dans un état de bonheur et faire quelque chose.
Le bonheur n'est pas une chose à faire en espérant créer
du bonheur, mais d'être heureux d'abord et ensuite faire
quelque chose.
La conscience n'est pas un état où la pensée est agitée ou
constamment en train de bavarder ou d'analyser. La
véritable conscience entre en existence quand on découvre
librement que c'est notre pensée qui n'est pas tranquille,
c'est la pensée qui n'est pas silencieuse et invente
n'importe quoi pour ne pas être calme, c'est alors
que l'action du silence permet de voir, de comprendre, de
faire entrer l'information sans l'aide de personne ni de
notre vieille pensée. Je ne sais pas si vous comprenez.
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