Compétition saine

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26 avril 2005


 

Une compétition saine

 

Avez-vous déjà entendu parlé que la compétition c'est sain ? Avant de porter une affirmation de bien ou de mal, n'est-il pas important de le découvrir soi-même au lieu de répéter des mots et peut-être croire que nous sommes intelligents et importants parce qu'on connaît des mots ? Les sports, la politique, l'éducation, l'économie, les pays, les religions, les races, les sexes et les êtres humains sont constamment en train de chercher à gagner sur un autre, à devenir meilleur, à être des "gagnants", à avoir raison, on connaît tous cela. L'école nous le répète si souvent et ensuite au travail et partout dans les médias.

 

Est-ce que la compétition fait du bien ou du mal dans nos relations ? Qu'est-ce vraiment la compétition et d'où provient-elle ? Pourquoi cherchons-nous constamment à être meilleur qu'un autre ou meilleur que soi-même ? Suis-je en train de tenter de prouver ma valeur ? Si c'est bien cela, alors je ne me connais pas et je cherche à me prouver en tentant d'attirer les réflecteurs (les gagnants sont reconnus) sur moi afin de compenser par l'extérieur, un manque intérieur. Mais si tout le monde vit ainsi, alors je ne pourrais pas être conscient que nous nous détruisions dans nos relations car les millions de faits autour de moi me prouvent que la vie est ainsi faite, créant alors une illusion qui me semble vraie. Je ne vois pas d'autre choix et alors je vis dans cette habitude de détruire mon prochain pour assouvir des désirs de reconnaissance des autres, des désirs de me faire apprécier car je ne m'apprécie pas moi-même. On s'apprécie quand on crée du bien-être, pas quand on crée des divisions par la compétition. Si je cherche à gagner, c'est qu'en vérité j'ai peur de perdre. Donc c'est ma peur qui crée les effets et non l'amour de bien m'entendre. Quelles sont les conséquences de la peur ? Exactement le contraire de l'amour et parler d'amour sans comprendre que c'est la peur, ainsi on va créer les conséquence de la peur. Effectivement, si on regarde partout, la vérité est évidente, mais nous refusons de la voir, nous la nions.

 
 
 

 

 


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