Violence et colère

Accueil Editions Publication Auteurs Livres Édition en ligne Entreprise Partenaires Actualité

 

Par catégories

Relation

Création

Finance

Culture

 


 

 

 

16 septembre 2005


 

Violence et colère

 

Une des manifestations les plus habituelles de la violence est la colère. Si ma femme ou ma soeur sont attaquées, je me dis que ma colère est juste. Si mon pays, mes idées, mes opinions, mes principes, mon mode de vie sont attaqués, je l'éprouve encore plus et j'ai des raisons nobles. Si on me marche sur les pieds, on m'insulte, je me mets aussitôt en colère car c'est l'autre qui a commencé. Si on m'enlève ma femme et que je suis jaloux, cette jalousie passera pour être bien et juste parce que ma femme est ma "propriété".

 

Tous ces aspects de la colère sont justifiés moralement, ainsi que tuer pour mon pays, ma religion ou mon système judiciaire. Donc lorsque nous parlons de colère, qui est une forme de violence, est-ce que nous discernons cette réaction comme étant un conditionnement de notre milieu ou voyons-nous cela comme un état haïssable qui crée des perpétuels conflits ? Une colère juste peut-elle exister ? Est-ce que nous qualifions la colère selon ce qu'elle nous convient ou non ? Sommes-nous véritablement intelligent ici ou sommes-nous des marionnettes quel que soit notre niveau d'éducation ?

 

Dès que nous protégeons notre famille, notre pays, un bout de chiffon coloré que nous appelons un drapeau, un objet religieux appelé Dieu, ou une croyance ou idéologie, ou l'objet de nos désirs, ou ce que nous possédons, cette protection même est un indice de colère.

 

Que je suis blanc, jaune ou noir, il ne m'intéresse pas de savoir si j'ai hérité de cette colère ou si la société l'a engendrée en moi par l'éducation compétitive, ce qui m'importe est de voir si je peux m'en libérer. Cette question est primordiale sur tout le reste, nourriture, besoin sexuel, pouvoir, situation sociale, car elle me corrompt, me détruit et détruit notre monde.

 

L'essentiel est le fait que nous sommes violents et non de raisonner à ce sujet comme des psychologues ou autres personnes immobilisées dans un titre inutile qui croient qu'en "parlant des autres" et de grandes explications va apporter la paix.

 
 
 

 

 


Copyright © 2004, Les éditions Mélonic