Poème de Sam
J’existe
Pourquoi devrais-je laisser quelqu’un d’autre,
Entreprendre à ma place mes pensées ?
A-t-il le droit d’avoir une telle place ?
Une sorte de tuteur qui me déclasse ?
À qui je devrais tout donner.
Dites ! Que peut-il me prendre encore d’autre ?
Mon âme ? Ma vie ? Mon droit d’exister ?
Au nom de la dérégulation.
Vivre cet esclavage légalisé,
Sans avoir le droit de protester,
Décideurs de vos régulations,
Nous allons bientôt nous révolter.
Vous prétendez que c’est impossible…
Que nous devons subir et nous taire…
Dites ? nous sommes beaucoup plus nombreux qu’eux ?
Réagissons… que pensent-ils faire eux ?
Contre nous… ne nous laissons plus faire.
Alors réagissons c’est possible.
Ce serait ridicule d’envisager de la violence, du moins de la violence
destructrice, de la violence qui engendrerait une contre violence, qui
elle serait destructrice, opposant des rapports de forces aux sérénités
des considérations humaines ce que ceux qui veulent dominer se refuse à
vouloir se parasiter.
Comme la devise Belge, "l’union fait la force", cette évidence de
pensées, est loin de combattre les peurs d’entreprendre, de prendre des
risques. Que les autres commencent, et commencent au point de ne plus
avoir besoin de moi, de devenir majoritaire et dominant, et je les
suivrais. C’est cette faiblesse politique qui sert de levier aux
libertés égoïstes des irrespectueux qui ne pensent qu’à dominer.
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