Poèmes de saison, page 2

Nos derniers poèmes

Poème de Annita

Un rayon de printemps

Un rayon de printemps soupire à ma fenêtre
Il balaie du regard mon humide demeure
Tapissée de pleurs secs dans un hiver qui meurt
Et dépose alentour un(e) brise de bien être

J'ouvre alors ma croisée pour imprégner mon être
De timides prémices d'une saison en fleurs
Des pensées veloutées nichent là dans mon cour
A l'abri des regards, dans un bonheur à naitre

Des gazouillis d'espoir égaient le tulle du ciel
De lit gris de ma vie, et à l'aube m'éveillent
Dans un concert pastel, de lumières matinales

Dans un sursaut de joie, qu'il est bon de s'extraire
D'ne molle torpeur, et de respirer l'air
Embaumé de la vie, c'est un vrai festival !
 

Poème de Annita

L'étang

Sous le soleil blafard,nimbé de brume dense
L'étang emmitouflé d'un châle duveteux
S'endort sous la parure cotonneuse des cieux
Et pâle s'engourdit dans un bain de jouvence

Les essences givrées,à ses côtés s'élancent
Ornées de guipures blanches,dans un décor laiteux
Silence vespéral!Moment mystérieux
Sous la lumière glaciale,ils font la révérence

Sur le miroir magique,comme un conte de fées
Apparaissent ragondins,volatiles affamés
Ils émigrent de leur nid,cocon humide et froid

Spectacle amusant:une oie apprivoisée
Bat des ailes en voyant son humain bien aimé
Et allonge son cou en guise de bonsoir
 

Poème de Thomas Arquin

Monotonie du temps

Un songe endormi
Est né ce matin
Fit un petit cri
En ce jour serein

Un grand médecin
Habillé de blanc
Vois ce petit nain
Rire gentiment !

La nouvelle vie
Commence à présent
Quelle belle euphorie
Pour ses deux parents

Cette récompense
Offerte aux parents
Qui heureux repensent
Au doux son clément

De cette ferveur
Au gré tristement
Un être sans cour
De mourir avant

Une péninsule
De vie au vrai monde
Jusqu'au crépuscule
Quelle vie immonde

Prions pour qu'il soit
Un bébé parfait
Autre que cela
En bonne santé

Jour et nuit on rêve
De ces grands exploits
Le bonheur en trêve
Trop tôt quelquefois

Et puis vint un jour
Où il ne crie garde
S'en va pour toujours
Sur un chemin harde

Détonnant de loups
Affamés de rage
Assoiffés de nous
Un prochain naufrage

C'est ainsi la vie
On cherche du temps
Un peu de répit
Qu'on récolte en passant

Quelques soupirants
Nous emportent au loin
Le dénouement
S'accomplit enfin

Au cours du chemin
S'en allait au vent
L'être de demain
Sur des nuages blancs.

gabriel.arquin@orange.fr
 

Poème de Coline

Le temps

Le temps passe au rythme des saisons.
Mon coeur souffre de ton absence.
Jours après jours les mois ont passé.
La première année s'est écoulée
Tu as toujours ta place dans mon coeur.
Ton souvenir réconforte mon âme.
Il m'arrive de sourire en revivant nos plus belles années.
Hélas bien trop courtes,bien trop vite passées.
Avec toi à mes côtés,je n'étais pas seule.
Aujourd'hui je survis.
La tristesse à envahie ma vie.
Vivre est un long combat.
J'ai essayé,mais je n'en ai souffert que davantage.
Aujourd'hui je n'ai plus envie de me battre.
Donner l'illusion de vivre et d'apprécier cette vie m'épuise.
Dans les moments difficiles ta présence me réconfortait.
Mais tu m'as quitté me laissant seule avec mes peines.
J'ai envie de crier ma souffrance et ma profonde détresse.
Mais les mots restent prisonniers,enfermés.
Je souffre en silence,les larmes coulent,
Cachées elles ne font pas de bruit et ne dérangent  personne.
 

Poème de Redouane

L'automne parle

l'automne parle
il choisit ces mots....
des mots de vie et de chagrin
les arbres se déshabillent...
les feuilles tombent.....
elles perdent leurs couleurs.....
l'automne n'a pas trouve un toit....
il se cache pour mourir......
il n'a trouve des amis.....
les amis sont loin.....
les amis suivent le printemps......
le printemps part....
il part plus loin...
il laisse l'automne seul sans chemin.....
les oiseaux quittent leurs cages..
ils ne pensent pas a l'automne.....
ils attendent le printemps....

elbeyredouane@yahoo.fr

Poème de Mamambidou

L'hiver

Quand les cheminées fument
Les maisons chuchotent sous la brume,
Venez vous réchauffer
Auprès de ma cheminée !
Boire un bon café !
Prendre le petit déjeuner !
Laissez l'hivers à son travail !
Le givre sur les carreaux
Fait un grand vitrail !
Chez nous il fait chaud,
Le froid brûle dehors,
Et prépare la terre
Vers un printemps qui dort
Remplit de rêves tous verts.

huguette.juen@wanadoo.fr
 

Poème de Nicolas

Le printemps et l'été

Regarder aujourd'hui se qui tourne dans le ciel
Les oiseaux montant plus haut que le soleil,
La chaleur que contient l'air
Si douce et si claire.
C'est une grande liberté,
Le soleil de la matinée,
Qui nous fait bronzer,
Jusqu'à un teint pas mal foncé.
Rien n'était plus idéal,
Le vent du matin,
Si doux et si serin
Se posant sur notre capitale.
L'été se prépare avec ardeur,
Dans ces plus grandes lueurs,
Nous mettant dans le bonheur
Et la joie qui nous demeurons.
Mais, nous sommes encore le printemps,
L'été n'arrive pas dans beaucoup de temps,
Car les petites fleurs
Poussent si rapidement
Qu'elles seront prêtes de bonnes heures.
On se croirait dans un pays exotique,
Où tout est fantastique,
Mais je suis bien chez nous.
Lorsque je vois enfin de minces gouttelettes de pluie,
Je vois apparaître un arc-en-ciel,
C'est une vraie petite merveille.
Lorsque les oiseaux s'en vont
Le soleil fait de même façon,
Et moi aussi.
La nuit est arrivée
Dans la pénombre,
Je regarde par la vitre de ma chambre à coucher,
La nuit sombre.
Je prends alors sommeil,
Ma lèvre rouge vermeille,
Laisse passer un petit bâillement,
Signifiant la nuit commençant.
 

Poème de Yoyo

Les caprices du temps

je suis le soleil
et je provoque cette lumière
je suis le soleil
et je surplombe la terre

de part ce nuage vient la pluie
qui arrose tout comme par magie
est ce une colère où une joie
cela reste des caprices que l'on ne comprend pas

qui est l'ami,qui est l'ennemi
le soleil,les nuages,où la pluie
puis en binôme ils s'associent
vent soleil,nuage et pluie

le vent force et caresse en même tant
de son souffle parfois s'y puissant
il peut devenir faible et apaisant
il se fait seul juge de notre temps

vent,pluie,et soleil
serait-ce un climat,un phénomène
mais alors il se mélange,c'est une ritournelle
quand de ces sept couleurs,apparaît l'arc en ciel.

lionel.bouveret@wanadoo.fr
 

Poème de Robin Gravel

Le calme voilier

Le ressac, la vagues contre le roc,
Avise le temps qui passe,
Chasse le silence des astres,
À la recherche de leurs messages,

L'eau contre un bateau, une coque,
Berce le navire et puis ressasse
Jusqu'à l'île, suivre les astres,
Prétendre survivre aux âges... ?
 

poeterobin@hotmail.com

Poème de Yves Prigent

Le retour à la vie

Le printemps

Te voila revenu,
Apporter tes couleurs ;
L'hiver ne pouvant plus,
Retenir ton ardeur.

Tu as mis tout en place,
Pour cette renaissance ;
Qu'il ne reste plus de trace,
De ce froid intense.

En parfumant la terre,
Par la magie des fleurs ;
Dessinant nos parterres ;
Tu transmets ta chaleur.

Tu fais naître l'espoir,
A toute la création ;
Qu'on peut sortir du noir,
Par la résurrection.

Chantez ! merles et grives ;
Annoncez le printemps !
La nature va revivre,
Selon la loi du temps.

C'est l'hymne de la vie ;
Qui vient de Jésus-Christ.
Il est ressuscité,
Nous voulons le crier.

C'est bien là le message,
Que Dieu nous a laissé ;
Il n'est point d'un autre âge,
Mais d'actualité.
 

Poème de Robin Gravel

Appel nordique

Combien de larmes vais-je verser,
Avant de te rencontrer ?
Solitude dans un monde versé,
Mais où vais-je trouver ?

L'orage se déverse sur moi,
À la fin de l'été, sans émoi,
Je ne dois t'attendre et pourtant,
Mon cour bat contre le temps.

Mes yeux ne savent plus où regarder,
Mes mains cherchent cet or,
Le vide me parcourt le corps,
Et mon cour, avide d'aimer.

Dans combien de temps, mes yeux te verront,
Que mon regard se dépose sur toi,
Pour que mes lèvres cèlent sur toi,
Tout l'amour d'une vie de rançon.
 

poeterobin@hotmail

Poème de Yves Prigent

Que c'est beau !

Je ne peux me lasser, face à la création ;
Ce merveilleux spectacle, déclenche l'admiration.
Peut-on encore douter ; ce que fût l'origine !
Devant autant de fleurs, à la ligne si fine.

Regarde les montagnes, qui s'élancent vers le ciel !
Leurs sommets toujours blancs ; par les neiges éternelles.
Ecoutes le ruisseau, la rivière, le torrent !
C'est le murmure de l'eau ; qui coule tout en dansant.

Et la mer qui s'amuse, à nous faire reculer ;
Quand revient la marée, elle couvre les rochers ;
Nous conduisant au loin, pour de longs voyages ;
Elle nous montre les îles, et tant d'autres rivages.

Que j'aime tes couleurs, qui reviennent chaque année ;
Au printemps, à l'automne ; toujours aussi variées.
C'est la loi des saisons, qui retrouvent leur place.
Le monde comme une horloge, marque le temps qui passe.

Les arbres se pliant, au gré de tous les vents ;
Font entendre leurs voix, ensemble en chantant.
Les oiseaux en concert, nous disent chaque matin :
Que la terre toute entière est tenue par sa main.

C'est Dieu le créateur, qui a tout programmé ;
Les minutes et les heures ; il ne s'est pas trompé.
Refuser le hasard, c'est avoir du bon sens ;
En portant ton regard, faudra que tu y penses

Poème de Liloudogs

Les saisons

Voyer les oiseau s'envolé pour les pays chaut car c'est arrivé de l'Automne
Qui parfois nous étonne.
Et quand le froid arrive
Il faut bien ce couvrir
Pour avoir une santé de fer
Pour affronter l'Hiver.

Ce sont les saisons
Qui guide le temps
Comme une chanson
Qui nous attend


Voyer la nature qui nous capture car c'est arrivé du Printemps
Qui nous rend si content car c'est le retour du beau temps
Et quand la chaleur arrive
Il faut bien prend cette brise
Pour aller se baigner
Et s'amuser pour aimer l'Été
 

L'automne, de Yves Q

C'est l'automne,saison de froideur,de noirceur.
Assied dans un parc,je regarde et j'entend...
    la pluie qui recouvre les feuillages des arbres
  qui elle,dans un dernier tressaillement             
semblent tomber avec le vent.

Les oiseaux partent afin de survivre,
ils sont si petits et fragile...
Je suis née au cours de cette saison
peut-être,est-ce pour cela que je me sens si vide
que j'ai toujours envie de partir,
à tort ou a raison?

Jusqu'au crépuscule de ma vie
ma vieille solitude demeurera
car elle restera,ma seule vraie amie.
Peu importe ou j'ai due allée
elle a sue me retrouvée pour me veillé...

Le triste gris des nuages me suit,
je marche et j'ai froid
    je regagne ma tanière,loin du froid de cet univers.
Chez moi,l'écho de tes éclats de rire
me gardent bien au chaud ,dans le jardin
de mes souvenirs.

Poème de Benoît Duval, Canada

Cris d'espoir

Cris d'espoir, de haine et de douleur,

la bouteille vide près de son lit

et les larmes fragiles.

Cris d'espoir, de haine et de douleur,

le cendrier presque plein

La noirceur se dissipe

pour laisser entrer la clarté.