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Poème de Coriandre
Pensées fugaces
Une page blanche,
Une plume bien encrée,
L'écrivain réfléchit, incertain
A l'histoire à raconter.
Penser la trame d'une histoire,
Triste, gaie ou fantastique,
Fait travailler la mémoire.
A la force de ses chromosomes,
Il gribouille sur le papier recyclé,
Quelques phrases alambiquées
Qui raviront les vacanciers.
Soumis aux dures contraintes de l'édition,
Séduire
Et produire
Deviennent une obsession.
C'est pourquoi,
Ecrire de sinistres polars
Aux scenarii bâtards
Le mine.
coriandre91@wanadoo.fr
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Poème de Valérie Bergmann
L'inédit
Sans le savoir j'écris mon futur comme une
évidence
Sans le connaître je rêve de cet arc-en-ciel de faïence
Aux ardentes couleurs et subtiles nuances
Un amour battant la mesure de l'éternité me devance
Cet esthète capital ne m'est pas inconnu puisqu'Animal
Vient à moi sans nul autre appel, tout en cadence
Si infernales sont ses absences et si peu banale est sa présence
Qu'il revient irradier mes réveils de sa semence létale
Mes jours et mes nuits n'appartiennent qu'à lui
Il est le guérisseur de mes sens interdits.
J'avais perdu le goût des choses
De l'amour que je trouvais morose
Et voilà que devant moi explose un irrémédiable feu d'artifice
D'un quatorze juillet aux jardins des supplices
Aux solstices divins dans lequel il s'immisce.
L'Ephèbe d'un songe dont je devine le pacte discret
Aux obscures valeurs empreintes de douceurs innées
Artiste de mes nuits et de mes songes intacts et secrets
Milles fois par seconde il prend mon âme et s'en revêt
Dirige mes mots et, mon regard sans crainte ni folie
Ne se reflète que dans le miroir de ses écrits
Jamais il ne déroge à la loi dont je me soumets sans merci
C'est un vent de chaleur qui soudain m'envahit
Un oiseau rare au goût de paradis
A pris mon cour pour son nid.
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Poème de Youma
L'homme contemporain est rongé par la haine,
Autour de lui, tout son environnement meurt.
Les yeux fermés, il va sans que rien ne le freine.
Utilise son corps pour tuer frère et sours,
Menant une croisade commençant à peine,
Inutile ou utile, elle met tout en pleure
Et déclanche partout d'étranges phénomènes.
Réalité prenant chaque jour plus d'ampleur,
Elle soudoie l'homme et avec elle l'entraîne.
Violence physique ou morale, nous vivons
Inconsciemment ou consciemment, des agressions
Exprimant les sentiments que nous avons.
Nous nous croyons libre, mais nous sommes en prison,
Tout nous le montre mais jamais nous ne voyons.
Devant, derrière, avancer reculer. Qui sait ?
Excellant, pitoyable. Pourquoi beau ou laid ?
L'homme contemporain, veut oublier sa peine
Obsédé par son plaisir à toutes heures,
Bousculant son esprit par des choses malsaines,
Suivant des guides qui promettent le bonheur,
Croyant tout ce qu'il voit autour sans qu'il ne comprenne,
Uniformisant son monde par la peur,
Renvoyant une image qui n'est pas la sienne.
Intelligence disent-ils ? C'est une erreur.
Tricheur, menteur, voleur, voila la race humaine
Et c'est ainsi quelque soit l'âge ou la couleur.
chat-astrof@hotmail.fr
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Poème de Nipher
Homme blessés
Vivre de vent
et d'éphémère
lacs latents
de leurs misère
brille luciole
haut dans la nuit
éclaire,leurs fioles
d'atomes aigris
vivre de vent
et d'éphémère
espace temps
de leurs galères
brille luciole
haut dans le jours
pose ton auréole
sur ces sans amours
***********************
Retour de voyage
Tu est belle le teint halé,
peau pigmenté de son,
parmi ces rayons de l'été
qui se décide a parler de saison.
Magie,féerie d'un voyage ,
qui libère les sensations,l'ivresse.
Fluide aérienne presque volage
tu reviens mêlée de tristesse.
Etrange,curieuse,secrète,
qu'as tu laissée dans ce pays mauresque
la peau soyeuse d'un esthète ,
l'émotion d'une vue pittoresque .
Ou est-ce,alors ce luxe que tu as goûté
et qui te laisse point d'interrogation
avec dans ton coeur ces cris révoltés
qui chavirent la barque de tes illusions.
Certainement ce retour au quotidien,
que tu prends en pleine face ,
tu le redécouvre comme le tien,
bien fade,a coté de cette vie de palace.
le contraste est certes bien là,
cruel,difficile a admettre
mais tes petits pieds sur les pas ,
de cette vie ,il te faut remettre
jeanpaul.28@hotmail.fr
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Poème de Valérie Bergmann
De la difficulté
d'être
Elle allume sa vie pour éteindre la nuit
provocatrice
L'ivresse des grands soirs au clair d'un langoureux espoir, novatrice
Effigie naturelle se noyant au fond de l'estuaire d'un abstème caprice
dont elle est l'usurpatrice
Et se faisant monts et merveilles des démons éternels, des artifices
Elle se noie au jardin des délices
Pour redevenir sa propre créatrice de l'extase chimérique
Des profondeurs marines au sommet d'une montagne idyllique
Elle déploie sa force et sa renommée dévastatrice
Sans en connaître les sévices des lendemains, castratrice
Elle allume sa vie d'un incendie fanal
Du haut de son état frugal, on hurle son nom comme un animal
« Je ne veux pas te voir dans cet état infernal »
Lui dit la lune, « toi, femme vénale, redescend de ton piédestal
Où sont tes fleurs du mal, les roses obscures aux senteurs lacrymales
Qui rougissaient tes yeux avant même que ton mal à l'âme ne se mue en
étoile ? »
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Poème de Nipher
Fractale
anniversaire
Dans la tendresse molle
de l'insidieuse habitude
qui te caresse,console
de la réelle inquiétude
c'est la ride moqueuse
d'une paupière plissée
qui te laisse là piteuse
devant le miroir étonné
c'est la ride moqueuse
hilare sous le fard
qui te là piteuse
devant le miroir, son regard
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Poème de Valérie Bergmann
Fractale
attraction
Devant l'écran aurifère et extatique
Des éclats de couleur ornent ma vision chimérique
En une multitude de tons psychédéliques
Kaléidoscope nuancé de paradis et d'émotion inique
Subliminales pensées mise à l'index
Devant le rythme des nuances abstraites
Peu à peu des ombres se dessinent, secrètes
Et la clarté s'illumine, divine et connexe
Devant tant de beauté, je m'explique
Esthète devant le ciel de mon logiciel
L'éternel désir du beau et du vrai
Taraude la vue de mes pensées
Subjective attirance d'un panthéon coloré
Où se dressent quelques éphèbes vénérés
Les dieux de l'illusion et quelques amphitryons
Dressent et subliment la fractale attraction de mes inventions.
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Poème de Valérie Bergmann
Introduction à
la lecture
Des livres ouverts à la préface, m'amènent à
briser la glace :
Il n'est point de pire mystère que l'assaut littéraire
Et poursuivant mon ascèse comme une ascension à un diocèse
Cent et uns ouvrages m'ont pris en otage
Devant la vastitude de l'encyclopédie des écrits
Je continue le carnage sacré de l'esprit
La pensée est devenue un luxe, et le luxe s'est mis à penser
Intrinsèquement de mon moi engourdi voici ce qui s'ensuit :
Des pages sautent comme d'autres s'exportent
La beauté des phrases croulent sous le firmament d'un soleil levant
Et je reçois en cadeau les messages subliminaux
De mes auteurs évocateurs de chimériques idéaux
De la bible à connotation anesthésiste
Aux grimoires ensorcelants d'un espoir évanescent
Des narrateurs prônant un alphabet hallucinant de vérité
Mais diffamatoire de par sa complexité
Me jurent que c'est ici que se trouve mon impure destinée
Ma cure de jouvence passera par l'éloquence travestie d'une armure
Ou perdrait tout son sens, ainsi le drame ferait vaciller mon âme et
ses fêlures
Chaque matin ma boite à lettres sera mon coffre fort épistolaire :
Le renfort de mes nourritures célestes et spirituelles
Une cargaison de manuels qui empestent l'éternel :
La pensée universelle dressée comme seul étendard
La lecture de mes avatars ne doit jamais avoir de retard.
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Poème de Valérie Bergmann
La lâcheté
A ceux à qui la vie n'a pas donnés d'ailes
Pour ceux qui sans âme
Ont la plume de l'infâme
A ceux qui se cachent derrière un mauvais mail
Tant de médiocrité sans identité divulguée
Jamais ne pourra me choquer
Sachez qu'in petto je repars en guerre
Et comme naguères vos palabres inspirent tant mon égo
Que l'encre coule à flots
Encore ! J'en redemande des messages virtuels
Ennemi(es), vous êtes mes amis
Ne chassez jamais votre naturel
J'en perdrais mes acquis !
Vos mots tracent la voie de mes actes
N'oubliez pas, Je suis autodidacte
Chères à mon cour sont vos critiques
Leur force est impressionnante puisque voilà un cantique
N'oubliez pas cet adage nietzschéen mes chers
Ce qui ne me tue pas me rend plus fort
Afin d'élever le débat de vos efforts
Et que votre esprit inculte
Soit le sonnet de ma lutte.
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Poème de Prigent
La paix
Tu fais parler de toi,
Sur tout les continents.
Les princes et les rois,
T'attendent depuis longtemps.
On te sait très fragile,
Et souvent menacée;
Des accords difficiles,
Te voilà apeurée.
La guerre te contrarie,
Et modifie tous tes plans.
Sur terre trop de vies
S'apparentent avec sang.
Tu restes alors cachée,
Comme au creux d'un rocher;
Espérant mais en vain,
Qu'on se tienne par la main.
Mais j'ai trouvé tes traces,
Dans celles de Jésus-Christ.
Là, est bien ta place,
C'est lui qui nous l'a dit.
Et comme tu viens de Dieu,
C'est la paix véritable;
Pour chacun et pour ceux,
Qui veulent qu'elle soit durable.
Celle-ci nous est donnée,
Sans devoir l'acheter;
A nous de la garder,
De la communiquer.
yves-prigent@hotmail.fr
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Poème de Valérie Bergmann
La passion
Quand l'état de grâce brise la glace
L'euphorie fusionnelle scintille sur nos vies
L'étincelle Comme un feu d'artifice en sursis
S'abat un soir de juillet sous un ciel étoilé en surface
Dont on sait déjà le futur, la menace mais patience !
Elle te fera perdre l'amour et l'innocence
Un délit d'initiés dont personne n'a la clef
Reliant déjà deux cours en danger
Car oui, messieurs, mesdames
Elle est là pour qu'on la damne !
Elle est la reine de la folie douce organisée
Dame passion adore se prostituer
Déverser sa double personnalité
Un cupidon aux flèches empoisonnées
Viendra tirer sur ton corps dominé
Du poison à l'antidote elle sera ton escorte
Vous devez penser quel gâchis !
Toutes ces phrases incendiaires pour décrire la cristallisation
Stendhalienne, quel mépris !
Entendez-vous la sérénade fugitive en action ?
Ce sont les cris de ceux qui ont sauté des falaises Sainte-Maure
Après leurs amours mortes.
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Poème de Valérie Bergmann
Insomnie
Maniaco insomniaque
À la dérive sans repaire
Inspiration d'ammoniaque
Émotion démoniaque
Défilé de mystères éphémères
Craquement de fumée
Dans la nuit allumée
Allumettes et goudron
Pressent comme des citrons
Des cigarettes goudron
Nicotine addictive
Dépressive et lascive
Aux sévices réactive
Délice leitmotiv
Dévotion sensitive
À la vie émotive
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