L'honnêteté est la parole qui n'a pas
peur de la peur
1 janvier 2008. Est-ce que les animaux ont le
pouvoir de la parole ? Est-ce que les humains l’utilisent pour
dire des choses aimables ou haïssables dans leur relation et le
font-ils sans culpabiliser les autres à leur avantage ? Observer
ce qui est et dire ce que nous observons permet de déclarer en
toute honnêteté notre vérité, qui elle est constamment en
mouvement. La vérité n’est pas une parole d’hier ou de demain,
elle est ce qui est maintenant, actuelle et personne ne possède la
vérité. La vérité est un fait, une preuve de ce qui est et elle
est différente à chaque personne et à chaque moment. Penser à ce
que la vérité est, est en fait une non vérité car ceci provient
d’une pensée, qui elle est le passé en mémoire.
La plus grande peur que les gens ont, c’est dire ce quoi ils ont
peur… et la peur est la négation ce qui est, c’est refuser de voir
ce qui est et ainsi inventer n’importe quoi pour fuir ce qui est,
ce qui est vrai pour chacun de nous. Nous tous avons un point de
vue différent concernant n’importe quoi, et pour bien s’entendre,
nous avons à prendre conscience de ce fait, chaque personne a un
point de vue différent, mais un point de vue, n’est pas la mémoire
ou la pensée accumulée en mots. L’instruction, l’éducation, les
expériences passées, les traditions, enfin tout ce que nous avons
en mémoire ne sont pas un point de vue, mais une façon contrefaite
pour éviter de voir directement un point de vue. Les sentiments
que nous vivons à chaque instant est notre vérité propre et
refuser de voir cela, c’est vivre dans les illusion et les
mensonges.
Si nous tous vivons dans la crainte, c’est que nous avons été
conditionnés à ne pas respecter nos sentiments depuis notre
enfance, car les adultes nous ont constamment critiqué, jugé et
abaissé en toute inconscience afin de satisfaire leur pauvre petit
désir égoïste par manque d’initiative personnelle. Pour se libérer
de la peur, nous avons à accepter cela sans nous juger, mais de
comprendre que les adultes ne savaient pas qui ils étaient et ont
eux-mêmes été conditionnés comme nous à ne pas s’aimer et ne pas
respecter ses propres sentiments. Les outils des autres furent la
culpabilité, les conditions, les obligations, les menaces et la
peur au nom de l’amour (des parents, des gens, des autorités et
surtout de Dieu).
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