Le suicide : le malheur de la
disparition
Le
téléphone lui échappa des mains... la stupeur était trop forte.
Sans prendre seulement le temps de mettre un manteau ou des chaussures,
elle su rua a l'extérieur de la maison. Et sous une pluie battante avec
pour seule protection un jogging un débardeur et des ballerines. Elle se
mit à courir à toute vitesse. La pluie, dégoulinant sur son visage,
noyait ses larmes et brouillait sa vue. Malgré cela elle ne faisait pas
un geste pour les essuyées. Elle courrait vers son but sans même faire
attention a son corps, sans même faire attention au fait qu'elle criait.
Les mots naissaient au creux de sa gorge et ressortait par bribe de sa
bouche. Des mots sans vraiment de sens, criés, murmurés ou simplement
prononcés... Ils venaient de son cœur et ressortaient sans qu'elle y
prenne gare, sans qu'elle les retienne, comme le sang coule d'une plaie,
sa douleur, dans ses mots, coulaient de ses lèvres. Elle courrait dans
cette pluie diluvienne, son corps luttant contre le vent et son âme
criant contre la vie si injuste, contre le malheur et la mort. Son
esprits toute entier remplie de chagrin, ce « non » coulant de sa
bouche, comme une opposition a l'impensable. A ce qui ne devrait pas
être, comme pour se persuader que le pire n'est pas arrivé. Hurlant
contre l'injustice et maudissant la douleur qui poussait les hommes à
commettre un acte irréversible.
Elle ne sentait plus la fatigue qui occupé son corps, détachée de
celui-ci et intransigeante envers elle même, elle se refuser tout repos.
Son âme toute entière dirigeait sa vie, il n'y avait plus de place pour
la douleur physique. Cette âme dirigée vers une vie qui faisait au
loin... La douleur comme un poison s'étendait en elle, lacéré son cœur
et attisé ces pleurs. Seul l'amour pour cette vie qu'elle sentait
s'échappé rayonnait au cœur de la noirceur de son malheur. Il la
maintenait et la faisait avancer.
Enfin elle aperçu la maison, cette maison baignée par un rayon de
lumière comme ouverte vers le ciel ... un frisson parcouru son âme, elle
redoubla d'effort pour parcourir les dernier mètres qui la séparé de
cette âme.
Lorsqu'elle parvint au portail, elle s'arrêta pour sonner et sans même
attendre la réponse entra dans le jardin sans faire de bruit. Son corps
tremblait sous l'effort enduré et son âme souffrait sous la douleur et
la peur de l'impensable. Elle avait poussé sa vie jusqu'à l'extrême sans
s'en rendre compte .Elle tourna la poignée de la porte, celle-ci n'était
pas fermée... Ses crainte redoublèrent, et elle se rua dans la maison
hurlant au désespoir et l'appelant .Cette petite âme était elle encore
la ?? Arrivée devant la chambre elle marqua une pause, comme si elle
pouvait sentir sa présence elle savait que la mort se trouvée derrière
cette porte. Son corps hurlait, ses larmes trempaient ses cheveux et son
cou. Ces lèvres tremblaient, mais pas un mot n'en sortait. Puis une
dernière foi, avec une toute petite voix suppliante elle l'appela une
dernière foi ... comme si elle la suppliait de revenir, de lui montré
que l'évidence ne l'était pas... elle prononça se prénom celui de celle
qu'elle avait tant adoré, celle qui lui avait laissé un message sur son
portable, celle pour qui elle avait repoussé ses limites... mais pas de
réponse a son triste appel... elle ferma ses yeux baignés de larmes et
poussa la porte... elle trouva devant elle l'impensable. La flamme au
cœur de sa poitrine s'éteignit, plus aucun son ne franchit sa bouche
Sans vouloir regarder directement ce corps qui causé ses pleurs, elle
leva les yeux au plafond .Elle fixa la poutre qu’entourée une corde
solidement attachée. Elle suivi cette corde tendue vers le bas, jusqu’au
nœud coulant serré autour du cou de ce corps qui avait abrité une âme
bien plus belle mais trop torturée pour y restée. A tout petit pas comme
par peur de l’éveillé, elle avança vers le corps. Elle observa avec
douceur son visage caché par ses cheveux, son corps qui se balançait au
bon de cette corde. Dans un geste fou elle tenta de sentir son pouls,
mais pas un seul virement n’agité ce corps. Pleine de tristesse et
complètement abattue, elle écarté tendrement les cheveux de ce doux
visage. Les coulées de maquillage qu’avaient laissé les larmes sur les
joues de la morte, ses lèvres que le sang avait colorées et son visage
presque apaisée la rende encore plus belle. Elle caressa ses joues et,
comme si elle pouvait l’entendre lui murmura de douces paroles, lui
reprochant d’être partie si tôt, les larmes se mêlée a ces murmures et
elle sentit son cœur s’ouvrir tout entier.
Elle essuya doucement le sang au creux des lèvres de son amie et les
longue trace de ses pleur, elle savait que tôt ou tard elle devrait
appeler la mère de son amie, elle tenait a ce que ce dernier moment
privilégié avec elle dure encore. Elle ne cessée de lui parler, plus une
larme ne coulé de ses yeux, son malheur était bien au delà des pleurs,
elle parlait d’une voix sans timbre, elle venait de tout perdre avec
cette petite âme .Et plus que tout, parmi son immense désespoir ce mêlé
une culpabilité qui prenne racine et s’infiltrée dans son âme comme de
l’eau dans toutes les fissures. Il grandissait, il la tuée petit à
petit, encore plus que la douleur, elle savait que ce serait ce
sentiment vicieux qui causerai sa perte. Elle détourna la tète et sa
main tremblante s’avança vers le combiné du téléphone. Elle regarda
cette jeune fille qui avait mis aujourd’hui fin a ses jours et qui
causée et causerai le malheur de tan de gens. Mais comment lui en
vouloir, a qui la faute, peut’ on lui reproché de le plus supporter la
vie ?? Elle composa le numéro qui mis fin a ce dernier instant avec
celle qu’elle avait tentée de sauvée au péril de sa propre vie, mais qui
aujourd’hui avait mis fin a touts ses espoirs.
Le temps que la mère de son amie arrive, elle demeura assise a regarder
cette si précieuse personne et lui tenant affectueusement la main… comme
lorsqu’on est au chevé d’un mourant…ses lèvres ne cessées de prononcer
tout ce que son cœur entièrement ouvert lui dictait. Elle était
anéantie… elle se rendait vraiment compte à présent de cette réalité qui
lui avait pensée impensable. Elle ferma les yeux e une unique larme
roula sur sa joue, son âme été en sang, son corps agité de tremblement,
son cœur ouvert aux quatre vents lui hurlait de rejoindre cette âme
disparue. Elle se sentait terriblement fatiguée, elle aurait souhaitée
que tout cela ne soit qu’un cauchemar, mais la réalité était
transcendante. Son esprit été comme perdu, écrasé par tout ce désespoir,
ce malheur, cette tristesse, cette douleur, cette horreur, cette atroce
réalité,… le bruit de la porte mis fin a ses pensée…
Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle trouva devant elle la douleur
incarnée. Elle fut incapable de soutenir ce regard remplit de la
tristesse d’une mère venant de perdre son enfant mais aussi terriblement
suppliant. Comme pour le supplier de lui dire que tout était faux, que
ce n’était qu’un cauchemar… mais tout cela était réel. La jeune fille se
détourna de ce regard suppliant et la mère éclata en sanglot. Elle se
sentait transpercée par la douleur de cette mère, et comme si elle
vivait dans son corps elle ressentait avec la même intensité la
souffrance de la perte d’un enfant. Cette pauvre mère qui venait de
perdre ici son ange, la seule chose pour laquelle elle vivait et c’était
sacrifier. Cette fille qu’elle avait vu grandir, qu’elle avait serré
dans ces bras, aujourd’hui n’était plus. Elle était partie sans que sa
mère n’ai pu lui dire a quel point elle l’aimait… L’amour d’une mère
pour son enfant est immense et aujourd’hui il rayonné au creux de son
malheur. Un amour qui causait aujourd’hui son immense douleur. Cette âme
hurlant sous le poids de l’horreur transperçait le cœur de la pauvre
jeune fille.
Tout comme celle ci quelque temps auparavant, la mère marqua un arrêt
devant la porte de sa fille. Puis lentement devant la peur de ce qu’elle
allait voir, elle poussa la porte. La jeune fille l’avait prévenue mais
ce qu’elle vit l’abattue entièrement. Elle ne bougeait plus, et seule sa
lèvre produisait des mots incompréhensibles. L a jeune fille ne savait
que dire devant tan de souffrance, elle murmura quelque mot réconfortant
auquel la mère répondis par un hachement de tète. Puis, la mère n’ayant
fait aucun geste pour l’en empêchée, elle monta sur le lit au dessus su
quel était suspendue la morte. Et avec une infinie douceur, tout comme
si elle était de verre, elle serra son amie dans ses bras et desserra le
nœud autour de son cou. Elle le libera de cette corde meurtrière et
descendis du lit en maintenant ce corps froid serré contre elle. Elle
était légère et malgré le froid cadavérique de son corps, elle le serré
contre sa poitrine. Comme pour espérer sentir un battement de ce cœur
qui avait tant souffert. Mais pas un seul battement… la douleur était
devenue sienne et l’abattement était a son comble, plus rien ne semblais
pouvoir la toucher… elle était vide d’éprouver tout sentiment tant elle
en était remplie… Elle déposa avec douceur le corps de la morte sur son
lit, puis s’agenouilla prés d’elle et sera sa pauvre main dans la
sienne. Avec une infinie tendresse, elle lui caressa les cheveux et
déposa un baisé sur sa joue, son doux parfum lui fit monter les larmes
aux yeux.
Depuis qu'elle la connaissait elle avait tout fait pour sauver cette
pauvre petite âme... Allant jusqu'a veillé tard le soir ou se déplacer
pour être prés elle. Elle la maintenait en vie comme on maintien un
malade, elle sauvait cette âme du désespoir et la tiré du gouffre dans
lequel elle ne cessé de s'enfoncé... Elle avait terriblement peur pour
elle mais leur amitié qu'elle savait forte, semblais la maintenir en
vie. Pour cette petite âme elle avait mis ses propre souffrance entre
parenthèse, et sa vie lui était dédiée en grande partie... il avait
suffit d'un instant, d'un moment d'inattention, d'une courte absence
pour que cette petite flamme qu'elle maintenait en vie soit éteinte par
le souffle de la mort. La culpabilité était grande, à présent elle se
détesté...
La mère l'observait en silence, les larmes roulée sur ces joues. Elle
était entièrement incapable de faire quoi que se soit; la douleur était
totale, et la paralysée.
La jeune fille resta longtemps à observer le doux visage de son amie
qu'elle ne verrait plus jamais. Enfin comme un dernier adieu, un dernier
hommage, un dernier geste d'amitié elle déposa un baisé sur ses lèvres.
Une de ses larmes roula sur la joue de la morte, donnant vie à ce masque
de mort.
Elle se leva sans un mot et remarqua les lettres laissée par son amie
sur le bureau. Elle prit celle qui lui était destinée et s'approcha de
la mère abattue. Celle si sembla s'éveillée d'un seul coup d'un sombre
rêve, elle tenta un sourire qui se transforma en grimace. "Je vais vous
laissée seule avec votre fille", la mère acquiesça en silence. La jeune
fille sentit qu'elle ne pourrait laisser cette âme complètement
déchirée, seule sans risquer que celle si rejoigne sa fille... Elle
averti alors la voisine dans son dernier geste d'humanité pour cette
pauvre femme. Puis elle s"'éloigna en silence, se mutant dans son
malheur, infini désespoir de cet acte irréversible...
|